TROADEC Illona 01

Auteur / Scénariste: 

Bonjour Ilona. Pourrais-tu te présenter pour nos lecteurs ?

Pour commencer, bonjour ! Alors, je me présente, je m’appelle Ilona Troadec, je suis une lycéenne bretonne de 15 ans. Jusqu’à là, rien d’étrange, à l’exception que j’ai écrit un livre fantastique nommé Derkomaï Tome 1 : Ailleurs qui raconte le destin incroyable d’une jeune fille ordinaire.

 

A quel âge as-tu commencé à écrire et pourquoi l’écriture ?

Écrire, pour moi, a toujours été très naturel : j’ai commencé dès que j’ai su écrire. J’ai un frère de trois ans mon aîné qui pouvait faire certaines choses avant moi (logique, non ?). J’avais beaucoup envie de faire comme lui et quand j’ai découvert qu’il arrivait à déchiffrer des suites de lettres étranges et qu’il arrivait même à user de ces mêmes lettres, j’ai voulu faire pareil. Je me suis donc retrouvée à savoir lire et écrire avant le CP. Je lisais des petites histoires et je me suis mise à faire de même.

Pour expliquer le « pourquoi l’écriture », je dirais que j’ai toujours eu beaucoup d’imagination. Enfant, j’avais la tête dans les nuages, à imaginer le monde en magie (toujours un peu, d’ailleurs ;)). Alors quand je ne savais pas encore écrire, je me racontais des histoires à moi-même pour m’endormir. L’écriture m’a permis de rendre ça plus concret, je pense, et d’en garder une trace. Plus âgée, l’écriture a été une manière d’exposer tous mes rêves, de leur donner vie. Toute la magie qui n’existait dans notre monde, pouvait alors exister dans le mien.

 

 

Te souviens-tu de tes tout premiers textes ? Que sont-ils devenus ?

J’ai de vagues souvenirs de mes tout premiers textes, oui. J’ai un souvenir d’une réécriture du petit chaperon rouge qu’on devait faire en CE1, il me semble. Je me souviens surtout qu’on devait écrire une page avec une quinzaine de lignes et que j’avais dû demander une deuxième feuille à ma maîtresse ! J’avais presque honte ! Je me souviens que j’avais fait un Grand Méchant Loup gentil et un petit chaperon peste, c’était plutôt marrant.

Un an plus tard, j’avais débuté une fanfiction Harry Potter ! J’étais complètement folle de cette saga et sans avoir terminé les livres, j’ai commencé « Harry Potter 8, la vengeance des Dursley », ça promettait, nan ? Celui-là, je l’ai toujours mais je ne le lis pas, je ne préfère pas sinon je risque d’inventer une machine à voyager dans le temps pour me hurler d’arrêter de croire que j’étais aussi extraordinaire que J.K. Rowling !

Donc, oui, j’ai écrit des petits trucs à l’école et même seule mais j’en garde des souvenirs minimes.

Mais il y a vraiment l’écrit qui m’a fait prendre conscience que l’écriture n’était pas rien pour moi. Je devais avoir 8 ans quand j’ai commencé et c’était l’histoire d’une jeune fille de 12-13 ans. Elle vivait dans un monde futuriste sans la moindre forêt et découvrait qu’elle possédait des dons extraordinaires et qu’elle était destinée à sauver un parallèle monde médiéval. On y retrouve un arrière-goût de Derkomaï. Je me souviens encore du moment où j’ai commencé à l’écrire, j’étais très fière. Mais j’ai vite arrêté car, rapidement, j’ai trouvé le début mal écrit.

En parallèle, j’avais l’idée de Derkomaï qui fleurissait dans mon esprit. Et, à dix ans, j’ai eu l’élément déclencheur, le truc qui a fait que j’ai commencé à écrire.

 

Si tu devais définir ton univers, que dirais-tu pour inciter les lecteurs à te découvrir ?

Si je devais définir mon univers ? Eh bien, je dirais que c’est un univers créé grâce à un patchwork de rêves qui ont bercé mon enfance. Un univers où les impossibles n’existent plus et où la magie a pris le dessus. Mais par-dessus tout, je dirais que c’est l’univers de toutes les aventures, de toutes les découvertes. Mon univers, pour moi, c’est l’horizon que je vois tous les jours et que je voudrais atteindre, mon univers c’est tout simplement, l’ailleurs que je voudrais découvrir.

C’est bien ;) ?

 

Quelles sont tes influences littéraires ? Tes auteurs préférés ? Tes romans préférés ?

Pour mes influences littéraires, je dirais que c’est en premier J.K. Rowling tout simplement parce qu’elle m’a fait réellement aimer la lecture.

Mais, après j’ai découvert Pierre Bottero : ça a été un peu ma révélation ! J’ai commencé à comprendre l’importance d’une plume et des mots employés avec lui, j’ai eu un gros coup de cœur sur son style. Aujourd’hui, c’est mon exemple.

Comme vous vous en doutez, Pierre Bottero est donc mon auteur préféré ;).

Autrement, j’aime Harry Potter (bien entendu), Percy Jackson de Rick Riordan, L’épouvanteur de Joseph Delaney. J’aime beaucoup Orson Scott Card et Le passeur de Loïs Lowry ou Les dix petits nègres d’Agatha Christie. Après en plus « classique », j’ai eu un gros coup de cœur pour Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur d’Harper Li. Enfin, on est parti pour longtemps si je les énumère tous !

 

Comment as-tu vécu le lancement de ton premier roman ?

En un mot, c’était bizarre. Pas très glamour, hein ? Mais c’était ça. Je ne savais pas trop dans quoi je me lançais, j’avais toujours cette sensation étrange en moi. Je me disais que mon livre allait sortir mais ça ne sonnait pas juste à mon oreille. Je me demandais ce que je faisais là, dans un monde qui n’était pas le mien. Je me posais beaucoup de questions, me disais que je ferais mieux de tout abandonner parce que c’était trop compliqué, que les gens n’allaient pas aimer, que j’étais idiote d’y croire.

Je crois que je manquais de confiance en moi.

Puis, lentement, je me suis armée. Je me suis dit que j’avais tout écrit, de la première à la dernière lettre, que j’aimais ce que j’écrivais et au diable les autres ! Je me suis rappelée ma devise : « Si, lui, il a réussi, moi aussi je peux le faire ». Alors j’ai commencé à profiter et le bouquin est sorti. La première angoisse passée, j’ai vu qu’il plaisait, qu’il marchait bien. Alors j’étais juste fière, j’avais accompli quelque chose et je ne m’étais pas dégonflée. Alors, de « bizarre », c’est passé à « extraordinaire ». Tout a été très vite, c’était assez déstabilisant mais aujourd’hui, c’est génial !

 

Outre l’écriture, quels sont tes hobbies ?

J’ai toujours beaucoup aimé le sport et je n’ai jamais été très girly. J’ai essayé la GRS mais j’ai abandonné au bout d’un cours. L’année juste après, à sept ans, je me suis lancée dans le judo et j’ai adoré ! Je fais aussi de l’escalade, depuis enfant, je suis un petit singe ! Comme je suis Bretonne, je fais de la plongée sous-marine et j’ai débuté le surf  ;). Après, je fais aussi du synthétiseur et du piano. J’aime beaucoup écouter de la musique surtout quand je lis et que j’écris ! Autrement, j’aime sortir avec mes amies, aller au ciné, en ville comme toute adolescente normalement constituée ;)

 

Si tu rencontrais le génie de la lampe, quels seraient les 3 vœux que tu formulerais ?

Je vais tricher un peu ;)

Si j’étais la fille la plus altruiste au monde, je souhaiterais :

  • L’égalité et la paix dans le monde
  • Aucune maladie dans le monde
  • Le bonheur pour tout le monde

Je trouvais ça beau mais autant être honnête, je ne suis pas aussi gentille…

Je souhaiterais :

  • Faire le tour du monde, pouvoir voir toutes les cultures, tous les paysages.
  • Voyager dans l’espace pour rencontrer une autre espèce intelligente.
  • Et pouvoir donner vie à tout ce que je crée dans mes récits.

Voilà !

 

Quels sont tes projets ?

Alors, niveau écriture, mon principal projet pour le moment est de finir la saga Derkomaï mais j’aimerai ensuite continuer dans l’écriture, évidemment ! J’ai plusieurs idées dans le fond de mon imagination… Dans le style fantastique-fantasy, toujours mais aussi du contemporain, pourquoi pas. Mais j’ai également une idée dans un registre plus de science-fiction. Celle-ci, je souhaite la laisser germer un peu dans mon esprit. J’ai également un gros projet dont Derkomaï n’est qu’une petite pierre mais je ne dis rien ;).

 

Un petit mot pour la fin ?

Eh bien, j’aimerais remercier Phénix Web et Valérie Dufourd de m’avoir donné la chance de faire cette interview, c’était très intéressant pour moi ! J’aimerais dire, pour finir, que, qui que vous soyez, croyez en vos rêves, parce que, quand la vie va au plus mal, quand vous n’avez plus rien, c’est la seule chose qui ne vous lâchera jamais. Le meilleur moyen de réaliser ses rêves, c’est d’y croire !

 

Critique de Alleurs Derkomai T1 ici

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