Roverandom


Il s’agit d’un conte écrit en plusieurs étapes par Tolkien pour ses enfants, et dont il a voulu faire une édition après la parution de Bilbo, une histoire de chien transformé en jouet par un sorcier, puis perdu par l’enfant qui l’avait reçu sur une plage d’où un autre sorcier va l’envoyer dans la Lune. Au cours de ses multiples pérégrinations, le chien perd son nom Rover (randonneur) à cause des homonymes qu’il rencontre, pour devenir Roverandom.

Cette histoire contient diverses réflexions et des amorces d’idées que Tolkien réutilisera dans les Contes perdus ou le Silmarilion, en même temps que des simples amusements destinés à ses fils. Je ne sais pas ce qu’aurait donné une lecture simple du conte enfantin de base, puisque notes et explications transforment la lecture en un jeu de piste à travers les œuvres encore à venir, quand Tolkien présente en 1937 ce conte à un éditeur, puis l’oublie dans ses tiroirs...

La bande qui parle d’un chef-d’œuvre avant Bilbo exagère quand même beaucoup : ce conte est intéressant, relié au reste de l’œuvre, mais ne mérite pas un tel qualificatif. Et la couverture de John Howe est certainement sans rapport avec l’histoire...mais pas l’œuvre incontournable que promettait la bande...

Roverandom, par J.R.R. Tolkien, traduit par Jacques Georgel, illustré de tableaux de J.R.R. Tolkien, Pocket 7135, 2013, 152 p., couverture de John Howe, ISBN 978-2-266-24069-7

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