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Fin 2012. Les graffitis annonçant la fin du monde se multiplient sur les murs de Los Angeles.

Le 11 décembre, le docteur Gabriel Stanton, éminent chercheur au Centre de contrôle des maladies infectieuses, découvre le cas d’un nouveau patient. S’exprimant dans une langue inconnue, il présente des symptômes terrifiants : insomnie, sueurs, crises d’épilepsie, hallucinations, pupilles minuscules... C’est une maladie à prions, le pire est à craindre.

Au même moment, Chel Manu, spécialiste de la civilisation maya, se voit confier par un trafiquant d’antiquités un codex inestimable, vieux de mille ans. Déchiffrer un tel manuscrit serait le couronnement de sa carrière.

Mais l’intérêt historique s’efface devant l’urgence, car ce vestige du passé se révèle indispensable pour enrayer les épidémies du présent.


Malgré un résumé plutôt attirant et intriguant, je n’ai pas été conquise par ce roman.

Le style d’écriture n’est pas fluide, je sais que c’est une traduction, mais je n’imagine pas un traducteur changer totalement le style d’écriture d’un auteur.

J’ai eu beaucoup de mal à adhérer à cette histoire cousue de fil blanc, où tout ce qui arrive peut être prévu une dizaine de pages avant. Les personnages sont assez plats, ils n’ont pas vraiment de personnalité.

L’apocalypse maya n’est qu’une histoire parmi d’autres, ce n’est pas vraiment le thème principal et l’histoire d’amour entre les deux personnages principaux est inutile.

Le thriller sur fond de religion se voit beaucoup trop souvent, même si la mythologie maya n’avait pas encore eu droit à une sordide affaire, cela ressemble encore trop au Da Vinci Code...

C’est un bon livre de plage (ou de canapé à côté du feu) : à lire sans trop se prendre la tête.

12:21 par Dustin Thomason, Le Livre de Poche, 2013

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