Tous ne sont pas des monstres
Et si les émeutes qui ont secoué la France en fin 2005 avaient été fomentées par des extrémistes adeptes du surnaturel ?
Face à cette menace qui se matérialise sous la forme d’un Djinn (pas un 501 !), notre héros, Nathan, quémandera l’aide d’un Gollem. (Et pas Gollum qui n’a rien à faire dans cette histoire, mais alors rien à faire.)
Et voilà, c’est tout.
J’ai eu beau chercher dans ce livre. Il n’a rien à voir avec le fantastique, et encore moins avec la collection Van Helsing. Notre cher tueur de vampires apparaît dans les premières pages et dans les dernières. Entre-deux, rien, nada, nothing.
On a quelques pages avec un Golem un peu cucul-la-praline. On dirait Anakin Skywalker à la fin de la revanche des Sith. Un jouet pour gosse avec une clé dans le dos. Ou encore une caricature grotesque de la créature de Frankenstein.
Face à lui, un Djinn, qui ne ferait peur à personne.
Le reste du bouquin, l’auteure caricature un peu trop à mon goût la communauté musulmane et je ne puis cautionner ceci.
Je ne m’étendrais pas sur le sujet. On est dans l’imaginaire et non pas dans la politique. Là, apparemment, on s’est trompé de collection. Rien à faire dans la collection Van Helsing.
J’avais été emballé par l’autre ouvrage de cette collection -en l’occurrence Cold Gotham dans lequel justement un autre fait socio-politique est relaté. Il s’agit du 11 septembre. Il est présent sans jamais être un événement prioritaire. Pour le scénario j’entends bien. Et Van Helsing fait partie de l’histoire à part entière. Il est au cœur de l’action.
Ici, l’auteure ne quitte que rarement le côté banlieue caricatural avec les « méchants musulmans » et, sans développer outre mesure, ceci est simplement hors sujet.
Maud Tabachnik, Tous ne sont pas des monstres, 192 p., Club Van Helsing, Baleine.
Commentaires
TABACHNIK Maud : Tous ne sont pas des monstres
Je suis bien d’accord avec vous concernant ce roman. En plus de quelques clichés et d’une feuille de route non suivie, ce n’est pas seulement cet ouvrage qui est médiocre, mais bien, pour l’instant, la totalité de la collec’.