Star Trek Némésis (2003)

Réalisateur: 

Dixième film de la franchise Star Trek, Némésis est sorti sur les grands écrans en 2003. Il renoue avec l’équipage de l’Enterprise-E, celui qui a été attaqué par les Borgs dans Premier contact. Aux commandes de ce film, Stuart Baird, un réalisateur qui n’était pas un habitué de l’univers Star Trek. Il s’est fait aider par Jonathan Frakes qui joue le rôle de Ryker (numéro Un), mais qui a aussi réalisé deux des films de la saga.
Alors que le cycle commençait à s’essouffler, voilà que les producteurs de Star Trek nous proposent un nouvel opus qui met le capitaine Jean-Luc Picard face à Shinzon, le nouveau prêteur romulien.


Mais revenons à l’histoire. Les sénateurs romuliens sont tués grâce à une bombe au talaron, ce qui permet à Shinzon, un Rémien, de prendre le pouvoir et devenir le nouveau préteur. Pendant ce temps, Deanna Troi et William Ryker se marient et fêtent l’événement avec les autres membres d’équipage de l’Enterprise. Après cette cérémonie, le vaisseau fait route vers Betazed, la planète de Deanna Troi. Mais en cours de route, un signal positronique attire l’attention de l’équipage. Il est émis par un androïde créé par le concepteur de Data. Il a été démembré et est reconstitué à bord du vaisseau. Il se nomme Proto et est une version simplifiée de Data.


L’amiral Jenaway contacte Picard et lui assigne une nouvelle mission : se rendre dans le système romulien pour négocier un nouveau traité de paix. L’Enterprise change à nouveau de cap et prend la direction de l’empire romulien. Picard y découvre Shinzon, un clone raté de lui-même qui a survécu dans les mines rémiennes. Le prêteur tente d’influencer Deanna Troi, puis invite Picard avant de vouloir le capturer. Proto est un espion de Shinzon. Il a pour but de piéger Picard. Et Shinzon veut détruire la Terre. Commence une course poursuite entre l’Enterprise et le Cimeterre de Shinzon, qui est beaucoup plus grand et puissant. S’engage une bataille spatiale dans laquelle l’Enterprise est en danger. Malgré l’aide de vaisseaux romuliens, il est presque impossible de vaincre le Cimeterre.

C’est probablement un des meilleurs films de l’équipe Next Generation (avec Premier contact). Jean-Luc Picard est confronté à un clone qui veut se servir de lui pour survivre, tandis que Data doit former l’androïde qui lui a servi de prototype. L’un est le clone de l’autre, en quelque sorte. Et la Terre est en danger, face à un vaisseau qui possède une arme fonctionnant au talaron. Même si Picard sacrifie l’Enterprise pour endommager le vaisseau de Shinzon, ce ne sera pas suffisant pour arrêter la menace de la destruction de toute vie sur Terre.


On retrouve un bon dosage entre réflexion et action, ce que les fans de la série aiment. Mais il y a un problème qui n’aura échappé à personne : les acteurs sont vieillissants. C’est un paradoxe pour Data interprété par Brent Spinner. Un androïde qui vieillit comme un humain, quel étrange phénomène ! Si cela avait fonctionné pour l’équipage de James T. Kirk, c’est plus difficile à accepter avec l’équipage de Jean-Luc Picard. C’est bien dommage. Néanmoins, ce dixième film nous propose une fin originale à laquelle les fans ne s’attendaient pas. Data va devoir se sacrifier pour sauver l’équipage de l’Enterprise et la Terre. Et Proto sera réactivé dans l’espoir un jour de prendre la place de Data.

Belle fin qui clôt un chapitre important du cycle Star Trek. Il faudra attendre huit ans pour qu’un nouveau film réapparaisse sur grand écran.

Mais ceci est une autre histoire…

Sections: 
Type: