Soleil vert

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Ce roman sur la surpopulation envisagée pour la fin du siècle dernier a sans doute un peu perdu de son pouvoir prophétique, tellement les craintes actuelles (réchauffement climatique, d'ailleurs évoqué dans le roman, terrorisme, maladies nouvelles …) surpassent de loin celle de la surpopulation. Pourtant le portrait du New York de 1999 évoqué dans ce roman est une simple caricature de la situation de certaines villes du « tiers-monde », la pénurie alimentaire en plus. Et les mésaventures du héros, simple flic consciencieux, obligé de partager son temps entre le contrôle des émeutes et la chasse à un assassin qui a tué par hasard un gangster important fournissent un roman noir assez classique, si ce n'est le cadre catastrophique.

 

Bien écrit, convenablement traduit (à part une grosse erreur sur le sens de l'expression « liberty ships » qui désigne, de fait, des barges de débarquement), ce roman a, avant tout, un intérêt historique : même replacé en 1999, le New York décrit est daté années 70, les problèmes d'alimentation envisagés en plus.

 

Il intéressera tous ceux qui désirent se souvenir de la SF de cette époque et de son influence sur la suite de cette littérature. Mais parlera-t-il, vraiment, aux nouveaux lecteurs ? Je ne suis pas compétent pour en juger.

 

Soleil vert d’Harry Harrison, traduit par Sébastien Guillot, J'ai Lu Nouveaux Millénaires, 2014, 316p., couverture de Flamidon d'après Shutterstock, 14,9€, ISBN 978-2-290-07940-9

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