Solaris n°181

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Thématique : claustrophobie.

Ah ! Voilà qui pourrait se révéler intéressant. Par malheur, aucune des nouvelles sélectionnées ne s’avère exceptionnelle. Cela arrive, il est vrai. Quand les pierres rêvent d’Ariane Gelinas décrit une longue agonie rêveuse. Les Mémoires de Sainte-Marcelle de Karine Raymond plonge dans le monde de religieuses plutôt infernales : fort évocateur, bien écrit, mais la chute est décevante. Jean Carlo Lavoie est l’auteur de la meilleure nouvelle de ce numéro, avec Les Adorateurs de sorcières. Dans les Etats-Unis des années 1930, un jeune chômeur se fait embaucher par un détective de proxénètes, à la manière plutôt… forte, qui l’amènera à rencontrer une secte satanique. Voilà un texte qui se lit d’une traite. Un autre bon récit est celui de Jonathan Reynolds, Quand rêve le Murnau : encore une histoire de chômeur qui, lui, trouve du travail dans un vieux cinéma. Il a accès à tout sauf à la salle 3. Que cache donc cette salle mystérieuse ? Un dernier conte intéressant, celui de Michel Franskaya intitulé Grand-Duc, traite poétiquement de l’épopée d’oiseaux-robots chez Hydro-Québec. Assez original. Les nouvelles de Mercier, Roditi et Marchand, quant à elles, frappent moins. La chronique de Mario Tessier brosse un tableau de l’anthropophagie dans la SF : “Un cannibale est un homme qui aime son prochain avec de la sauce”. Petit panorama amusé (et carné), de Mary Shelley à Douglas Adams, qui termine, par une note de fantaisie, un ensemble plutôt gris.

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