Skylark de Valeron (Le)

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Ce roman, troisième de la série du Skylark (l’alouette) de l’espace, dont les deux premiers avaient déjà été publiés dans le volume Dimension Skylark, était paru en 1949 en version roman, mais encore inédit en France. Le voici donc enfin traduit, et précédé d’un discours de l’auteur prononcé en 1940 et traduit par Jean-Marc Lofficier, sur « Comment j’ai écrit mes space operas ».

 

Ceux qui ont lu les deux premiers romans – ce qui est un préalable nécessaire à la lecture de ce troisième épisode de l’aventure de Richard Seaton, de son ami Martin Crane et de leurs épouses respectives Dorothy et Margaret – savent comment celui-ci, ayant construit la première Alouette, puis la deuxième et la troisième, les a utilisées pour découvrir l’espace et d’autres espèces intelligentes humanoïdes, en particulier celles du Système vert au centre de notre galaxie, et comment il est devenu le premier Stellarque d’une union entre les différentes espèces humaines. Et ses premières victoires sur son ennemi, l’inventeur rival Marc DuQuesne.

 

Ce volume multiplie les affrontements avec, d’une part, DuQuesne qui se servira des réussites de Seaton pour se proclamer Empereur de la Terre, d’autre part différentes autres formes d’intelligence, ennemies de l’Humanité. Seaton sera finalement vainqueur, non sans peine, de tous ces ennemis.

 

Même si les « explications » scientifiques des succès du héros sont pour le moins farfelues, voire incorrectes (il faudra vérifier si certaines erreurs sont dans le texte original), et si certains aspects moraux de l’histoire, en particulier les réactions des personnages féminins qu’on n’ose même pas qualifier d’héroïnes, sont pour le moins datés, cette série occupe dans l’histoire de la science-fiction et du space opéra une place importante ; il est donc nécessaire de la lire et d’en apprécier les apports à la littérature ultérieure. Et, après tout, un film qui reprendrait ce roman ne détonnerait pas sur les écrans actuels...

 

Le Skylark de Valeron, d’E. E. « Doc » Smith, traduit par Martine Blond, Rivière Blanche, coll. Fusée n°56, 2017, 284 p., couverture de Timothée Rouxel, 22€, ISBN 978-1-61227-616-8

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