Silence ne répond jamais (Le)

Auteur / Scénariste: 

Nelson Ferrer a la « septantaine » et décide de faire « son dernier voyage ». Dans un double sens. Il remonte de Vidreux, petite ville de province « inerte et rétrograde », à la Capitale, pour faire ses adieux à son passé. Et pour y mourir, car il a décidé de se suicider : il est atteint de Waldenström.

 

Nelson voue un amour nostalgique à Irina, son épouse décédée 40 ans plus tôt. Il a vécu dans son souvenir au travers d’un cahier rouge où il a consigné ses (leurs) souvenirs et au travers de quelques photos.

 

Mais Nelson rencontre, dans la Capitale, Esther, une ancienne prostituée, propriétaire de l’hôtel où il descend. Et Esther, c’est «  ce méchant caillou dans la chaussure au moment où tout semblait aller de soi ».

 

Au début, j’ai trouvé le livre un peu sinistre, engoncé dans les souvenirs autour d’Irina, de sa mort, du suicide à venir. Puis peu à peu, on s’attache à Nelson, l’amoureux éperdu et renfermé par la disparition prématurée de son épouse adorée. On trouve même des scènes cocasses mais tellement vraies car la mort n’a plus peur de la vérité (ceux qui liront auront la réponse).

 

L’ensemble se referme avec un sentiment de grande tendresse... et d’espoir.

 

Le silence ne répond jamais par Pierre Mainguet, collection « Livres libres », Academia

 

Interview de Pierre Mainguet ici

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