Sans cœur, Protectorat de l’ombre T4, poche

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Lady Alexia Maccon a de nouveau des problèmes. Mais cette fois, elle n’y est vraiment pour rien. La reine est menacée par un fantôme fou. Alexia se charge de l’enquête qui va la faire remonter jusque dans le passé de son époux. Pendant ce temps, sa sœur rejoint le mouvement des suffragettes, Madame Lefoux met au point sa dernière invention mécanique et des porcs-épics zombies envahissent Londres, le tout une nuit de pleine lune. Sans compter qu’Alexia doit déceler ce qui a élu résidence dans le deuxième dressing préféré de Lord Akeldama. Alexia découvrira-t-elle à temps qui tente d’assassiner la reine Victoria ?

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Ce quatrième volume, je l’attendais avec beaucoup d’impatience. Question illustration, celle de la couverture est toujours aussi belle.

Pour ce tome, nous retrouvons Alexia vers la fin de sa grossesse. Toujours entourée et soutenue par son mari, Lord Maccon, et ses amis. Les sentiments entre nos deux protagonistes sont plus forts et toujours aussi démonstratifs, pour notre plus grand plaisir. Alexia, par son état délicat, rend tout le monde complètement dingue, ce qui apporte son lot de situations plus ou moins cocasses.

L’intrigue est fouillée et tient en haleine jusqu’à la fin. L’action commence en puissance avec une attaque de porcs-épics zombies, suivie d’une autre attaque due aux vampires... Ensuite, nous passons aux fantômes... et tout ça dans les 35 premières pages. Ce qui donne le ton de la suite. Le dénouement se fera dans le dernier tiers du livre et sera tout à fait inattendu pour notre plus grand bonheur.

L’humour et le flegme britanniques qui font le succès de cette saga sont toujours aussi présents et piquants. Ingrédients que l’on retrouve toujours avec autant d’amusement. Les personnages secondaires prennent de plus en plus d’importance. J’ai aimé voir notre Alpha en proie à quelques difficultés avec le nouvel élément de la meute, Biffy. Heureusement, Alexia est là pour les soutenir et apporter un nouveau point de vue. On apprend enfin quelques petites choses sur Monsieur Tarabotti père ainsi que sur le professeur Lyall.

En conclusion, ce quatrième est un vrai régal même si l’on sait qu’il nous rapproche de la conclusion définitive de la saga.

Bonne lecture à tous et toutes.

A la fin du tome, on découvre la publicité pour le dernier roman de l’auteur : « Etiquette et espionnage : le pensionnat de Melle Géraldine ».

 

Sans coeur (Le protectorat de l’ombrelle, tome 4) de Gail Carriger, Le livre de poche. 444 p

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