Echos illusoires du luth suivi de … (Les)

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Petit volume pour deux nouvelles.

« Echos illusoires … » nous présente un jeune homme dont la peur monte en crescendo avec son imagination : la maladie bénigne de sa fiancée la terrasse, un bruit dans son jardin devient celle de fantômes mal intentionnés… et finit dans un éclat de rire…

« Le goût en héritage » parle des soldats, de la guerre qui a opposé le Japon et la Russie. La forme de culpabilité qui habite le survivant d’une bataille qui a vu mourir son voisin est centrale. De là on découvre une femme mystérieuse et la relation troublante qui lie la mère du soldat mort et cette femme qui prie sur la tombe.

J’ai plutôt ri avec la première, car elle est d’une fraîche naïveté et dénote à la fois de l’esprit superstitieux du Japonais moyen et du franc bon sens qui est son autre caractéristique.

La seconde m’a moins plu. Connaissant les aspects dictatoriaux des Japonais en Mandchourie, tortures, meurtres et autres envers la population chinoise et de tous les abus que la nation japonaise ne reconnaît toujours pas honnêtement, je suis restée en retrait.

Natsume Sôseki a écrit son œuvre en 10 ans (né en 1867 et mort en 1916) et ses récits sont imprégnés de cette période historique de grandeur de l’Empire du Soleil Levant, bien avant la bombe nucléaire.

Les échos illusoires du luth suivi du Goût en héritage par Natsume Sôseki, traduit par Hélène Morita, Le Serpent à Plume

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