Légende du toit du monde (La)

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Élevé dans l’anonymat le plus complet dans un petit village perdu au beau milieu de nulle part, le petit Sherba a été choisi pour rejoindre la grande cité.

En effet, le temps est venu de provoquer l’empereur.

Venus de tous les horizons, les jeunes prétendants convergent vers la capitale afin de subir l’entraînement qui durera de longues années.

Une fois l’entraînement achevé, ces enfants, alors devenus adultes, s’affronteront à mort pour qu’il n’en reste qu’un.

Celui-ci aura le privilège de défier l’empereur en personne et de tenter de lui prendre la place tant convoitée.

Pour tous, il n’y a aucune échappatoire.

Cruelle destinée pour ces gamins.

Devenir empereur ou mourir.

Un instant, j’ai pensé que Pascal Rissac s’engouffrerait dans un entraînement pur et dur.

Que Sherba grandirait sous la coupe d’un professeur qui lui infligerait les pires sévices pour qu’il devienne une bête.

Un monstre ultraviolent.

Et bien non. Rissac a opté pour une confrontation beaucoup plus subtile. Une rivalité élève maître des plus singulière.

En effet, le maître, Irfa, n’a cure de la violence et des préparations longues et fastidieuses.

Il laisse son disciple se débrouiller seul et apprendre la vie en la découvrant par lui-même.

Bien entendu, Sherba ne comprend pas ce comportement. Il s’insurge et ira jusqu’à détester son maître.

Alors que les autres prétendants s’entraînent comme des forcenés, il est là, lui à vivre aux côtés d’un vieux fou et d’une femme de ménage guère plus attrayante !

Et par-dessus tout, s’il échoue, il mourra et son maître sera lui aussi exécuté.

Sachant cela, pourquoi Irfa ne veut-il pas l’entraîner ?

Toute cette passionnante histoire tient en ces quelques mots.

L’auteur prône la non-violence et n’entre pas dans son jeu. Le récit n’est que très rarement violent au sens propre du terme.

Ce qui ajoute une touche de charme à cette aventure.

Plus qu’une aventure, une fable qui ravira petits et grands.

La légende du Toit du monde par RISSAC Pascal, Edilivre

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