Pulse

Soumis par Josèphe Ghenzer le mer, 11/10/2006 - 07:05

Réalisateur:

Le fléau

Après Ring, Dark Water ou encore The Grudge, c’est au tour de Kairo de faire l’objet d’un remake US, rebaptisé Pulse pour l’occasion.

La voix des morts

En peu de temps, le campus de l’université d’une petite ville de l’Ohio enregistre une série de suicides inexpliqués parmi ses résidents, un étrange phénomène qui ne tarde pas à se généraliser sur le restant du territoire américain tel un fléau mortel. Un petit groupe d’étudiants va tenter de comprendre ce qui se passe. Ils vont alors découvrir, qu’en voulant seulement pirater des informations, l’un des leurs a ouvert, par inadvertance, une sorte de portail wi-fi sur l’autre monde.

Si se réfugier dans une pièce dont on a hermétiquement recouvert la moindre issue donnant sur l’extérieur (portes, fenêtres et même le trou de la serrure) avec de l’adhésif rouge, protège les humains de ces terrifiants envahisseurs, cela ne peut malheureusement durer qu’un temps, ne serait-ce que pour un banal problème d’approvisionnement. La seule solution pour les quelques rares survivants reste alors la fuite éperdue pour tenter de se réfugier dans des endroits complètement dépourvus de technologie et de tout ce qui peut transmettre la moindre onde électrique. Mais pour combien de temps encore ?

Virus

Pulse est un film d’horreur apocalyptique qui part du postulat suivant : les abus de l’usage de la technologie à outrance ont fini par nous connecter avec l’Autre Monde. Le portail reliant les deux mondes permet aux créatures de l’au-delà de nous envahir et de nous contaminer, tel un virus informatique ultime qui se répand partout, pour nous transformer en l’un des leurs.

Si à une époque, les zombies sortaient simplement de leurs tombes pour s’attaquer aux vivants, c’est désormais les fantômes qui envahissent notre monde par le biais de la technologie (la K7 vidéo pour Ring, le téléphone portable pour La Mort En Ligne) pour s’en prendre à nous... La seule façon de pouvoir leur échapper est de partir vivre loin de la civilisation et de renoncer à tout ce qui appartient à notre quotidien (radio, télévision, téléphone, ordinateur, etc.…).

Pour créer l’ambiance adéquate pour ce genre de film, Jim Sonzero (qui a précédemment pas mal œuvré dans le monde de la pub) se sert de toutes sortes d’effets visuels (trucages, effets numériques, effets de lumière, maquillages) et du hors champ (pour suggérer au lieu de montrer) ainsi que d’une palette de couleurs désaturées (bleu froid, gris anthracite, noir, blanc). La bande-son revêt ici toute son importance, en raison des longs cris stridents et déchirants poussés par les fantômes lorsqu’ils franchissent le portail pour venir réclamer leur dû.