Prime time

Perry Bunt est un scénariste de film sur le déclin. Plus exactement, il a connu un bref et ancien moment de gloire, avant de disparaître dans l’indifférence générale. Pour gagner sa vie, il enseigne l’écriture de scénario dans une petite université à des étudiants sans intérêt. Sauf la ravissante Amanda Mundo, qui paraît passionnée par les propos de son professeur. Un jour, Amanda oublie sa veste. Perry en profite pour la rechercher et lui proposer de boire un café avec lui. Il n’arrive même pas au bout de sa démarche que sa vie a basculé en enfer.

Jay Martel est un scénariste, auteur de…  Son premier roman se situe dans un univers qu’il connaît bien, le show bizz américain. Il en profite pour dénoncer les mauvaises manières, les bassesses et la réalité d’un monde mesquin et volatile, loin du strass et des paillettes publiques. Le spectacle est au cœur de l’intrigue et tout est mis en place pour que le show puisse continuer.

Le héros est un humain basique, voire quelconque, qui va s’apercevoir que la réalité n’est pas celle qu’il connaît. La découverte d’une civilisation extraterrestre est source de situations assez cocasses malgré quelques invraisemblances. Comme tout bon scénariste, Jay Martel introduit à temps les rebondissements qui relancent l’action et soutiennent le rythme. L’intrigue n’est pas très complexe mais le roman est moins naïf que son abord ne le laisse présager.

Prime time par Jay Martel, traduit par Paul Simon Bouffartigue, illustré par Reiner Ohms, aux éditions Super 8, ISBN 9782370560223