Perdition (La)
« Qu’a-t-on à perdre lorsque l’on a déjà tout perdu ? » Rien, puisqu’elle a déjà tout perdu. Et c’est bien pour ça qu’Abigaëlle Leroy accepte l’étrange invitation du non moins énigmatique Elouric Caugloffe. Les termes du contrat sont simples : la douleur d’Abigaëlle contre quelques histoires. Une plume de paon, un mouchoir en soie ou une corde nouée… Qu’auriez-vous raconté à monsieur Caugloffe à partir de ces simples objets ? Mais surtout, quel sera le véritable prix de ce pacte.
Heu, alors comment dire ? J’adore, j’adore, j’adore,… quelle découverte !D’abord la plume est ultra fluide et nous fait entrer dans son monde si facilement alors que ce n’était pas chose gagnée car elle a un univers bien à elle. Concernant celui ci, son histoire est juste terriblement originale. Je n’ose pas trop en dire pour ne pas spoiler mais bordel, que j'ai adoré cette originalité !Entre un roman et des nouvelles, avec un fil conducteur, une histoire entre … stop, je n’en dis pas plus !Que c’est addictif ! Un très, très grand bravo pour ce concept. Il y a une ambiance lourde, dérangeante qui va augmenter avec un suspense, des questions dont on veut connaître les réponses. Attention, il faut préciser que c’est pour un public averti car certaines scènes sont plus trash, plus choquantes mais pour en avoir lu beaucoup, je trouve celui-ci parfaitement dosé. On n’est pas dans du gore ou trash juste pour le plaisir. Ici, cela a un sens. J’ai adoré sa manière de l’utiliser justement !
C’est délicat, bien dosé ! On est entre l’horreur et le fantastique. A lire dans une ambiance sombre, c'est juste parfait !
La perdition par Automne, auto édition, ISBN 979-8836918255, juin 2022, 202 pages, 12€