Loin de la violence des hommes

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John Vigna est un jeune auteur canadien dont les textes de fiction et de non-fiction ont été publiés dans de nombreuses revues prestigieuses ainsi que dans des anthologies, et lui ont déjà valu plusieurs récompenses.

Il enseigne le creative writing à l’université de Colombie Britannique.

Loin de la violence des hommes est son premier livre.

Source : Polars pourpres

 

Avec ce premier recueil de nouvelles, le jeune auteur canadien John Vigna dresse un portrait bouleversant de la condition humaine dans un monde où la brutalité prend le pas sur la raison et où les mauvaises décisions partent toujours d’une bonne intention. Saisis dans leur rôle de mari, d’amant, de père ou de frère, ses personnages poursuivent sans relâche leur quête d’un bonheur incertain.

Doué d’une empathie sans failles pour ces héros du quotidien, John Vigna instille de la beauté et du mystère dans des existences qui pourraient sembler banales ou ordinaires, et il s’impose comme une vraie découverte littéraire.

 

Que cette chronique est difficile à écrire ! Depuis combien de jours je tente de la rédiger en repoussant toujours ? Grande amatrice de nouvelles, je me faisais une joie de lire ce recueil paru dans cette magnifique collections Terres d’Amérique. Je n’avais lu que des commentaires et des critiques élogieux sur ce premier ouvrage. Tout le monde vantait le talent de l’auteur et la qualité de ces récits…

Quelle déception, je suis totalement passée à côté. Je me suis ennuyée comme rarement en lisant des histoires courtes. Le style est très certainement beau, difficile à dire puisque ce livre est traduit de l’anglais canadien. Il est vrai que ces récits sont tous marqués par une grande poésie comme lorsque John Vigna évoque un orage « La pluie laboure l’asphalte, gargouille dans les ornières et crachote sur la photo », et que la peinture des personnages est juste et terriblement précise. Mais ces vies évoquées sont d’une banalité qui m’a exaspérée. Il ne se passe rien de notable dans ces tranches de vies tellement ordinaires. Les chauffeurs routiers reluquent le cul des strip-teaseuses, les héros vont chasser le cerf, aiment la country et le western, certains sont en taule et reçoivent une visite qui devrait permettre de s’expliquer et de pardonner, l’amour est impossible, les vieux garçons font parler la poudre…

Rien de neuf à l’ouest et surtout rien, rien, rien à me mettre sous la dent. Dans une nouvelle la fin est très certainement LE passage à soigner et j’attendais durant toutes ces pages que cette fameuse fin me réveille de la torpeur dans laquelle j’étais plongée… Mais rien, rien, rien. Pas de fin ou des fins qui laissent sur notre faim… Je suis totalement passée à côté de cet auteur et j’ai hâte de lire son prochain livre car je sens que tout est de ma faute et qu’un jour, je serai prête à recevoir ses écrits.

 

Loin de la violence des hommes par John Vigna, couverture de Wendy Steveson, traductrice : Marguerite Capelle, Albin Michel, 22 €, isbn 978-2-226-31943-2

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