Lesbian Vampire Killers

Bienvenue au cottage

La Reine des damnés

A Londres deux loosers, Jimmy et Fletch, décident sur un coup de tête de partir à la campagne en espérant y passer un week-end de débauche, dans l’espoir d’oublier leurs problèmes respectifs. C’est par hasard qu’ils finissent dans le village de Cragwich (ils ont fait leur choix en lançant une fléchette sur une carte de l’Angleterre pour décider de l’endroit où ils allaient partir en randonnée). A peine arrivés sur place, ils croisent sur la route un minibus avec quatre étudiantes canon avant d’aller boire une pinte dans le pub local où les habitants à l’air sinistre ont un comportement étrange. Le patron du pub est très avenant avec les nouveaux arrivants, en leur offrant une bière puis en leur indiquant le chemin d’un cottage situé à proximité où ils pourront passer la nuit gratuitement et où il vient tout juste d’envoyer les quatre belles et plantureuses touristes suédoises qui visitent la région à bord de leur minibus. La nuit venue, tout ce petit monde ne tarde pas à être pris en chasse par de redoutables prédatrices, prêtes à tout pour ramener leur Reine à la vie. En effet, le village est victime, depuis des siècles, d’une terrible malédiction qui transforme systématiquement toutes les jeunes filles en vampires lesbiennes, le jour anniversaire de leur 18 ans.

Vampire, vous avez dit vampire !

Après Shaun Of The Dead, Severance ou Bienvenue Au Cottage, Lesbian Vampire Killers est la dernière-née des comédies horrifiques “Made in England” qui revisite un genre cinématographique spécifique. Malgré une esthétique visuelle stylisée et volontairement très “léchée” dans certaines scènes, un hommage sincère rendu aux films de la Hammer, des effets spéciaux et des maquillages prosthétiques de qualité ainsi qu’un certain nombre d’idées originales (la douche d’eau bénite, les bombes d’eau bénite fabriquées avec des préservatifs, l’épée de Gode, le personnage du Pasteur qui veut à tout prix sauver de la malédiction sa fille qui s’apprête à fêter ses 18 ans, etc.), cette comédie horrifique à l’humour très potache peine à décoller en raison du manque d’homogénéité de son scénario qui semble malheureusement se limiter à un simple pitch, sans compter que la psychologie des principaux personnages est à peine abordée, que la mise en scène manque de punch et que le gore se cantonne au hors champ.

Lesbian Vampire Killers

Réalisation : Phil Claydon

Avec : James Corden, Mathew Horne, Paul McGann, MyAnna Buring, Silvia Colloca

Sortie le 23 septembre 2009

Durée : 1h 28