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Les frissons de l'angoisse de Georges Romero


Dans les films d’horreur, il y a les maîtres. Ceux qui ne sont pas dans les feux de la rampe.

Bien souvent, ils ont une filmographie impressionnante et ont inventé un genre bien spécifique à leurs oeuvres.

À l’instar de John Carpenter ou de Wes Craven, l’on passe bien souvent sur des réalisateurs qui ont fait leurs armes sur notre vieux continent.

Je pense notamment à Lucio Fulci, Mario Bava ou encore Dario Argento.

C’est ce dernier qui nous intéresse ici.

Le genre qu’il a propulsé au firmament est bien celui du Giallo.

Suspiria, Ténébres ou encore Phénoména sont bel et bien des films qui ont marqué les années 70/80 de leur empreinte.

Et comme ses illustres camarades, ces films intéressent la vague de remakes qui n’en finit pas.

Les frissons de l’angoisse est en cours de production.

De plus, il serait en 3D. Ça devient tout doucement comique.

Ce qui est le plus surprenant dans cette nouvelle vient du réalisateur choisi pour ce remake.

Georges « zombies » Romero est en effet sur l’affaire.

Ces histoires de zombies ne font plus recette.

Du coup, Romero change de registre.

J’ai quand même un doute sur ses capacités à relever ce défi.

Argento était maître pour nous plonger dans une ambiance sordide.

Il nous faisait des frayeurs juste au moment où il le souhaitait.

Romero est loin de cette façon bien particulière d’amener son sujet.

Argento distille les indices au compte-gouttes. Il nous emmène dans un labyrinthe où la suspicion et de faux semblants foisonnent.

Romero tranche dans le vif, directement.

C’est une autre manière de filmer qui ne me déplaît pas, mais siéra-t-elle aux frissons l’angoisse ?

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