Jardin des 7 crépuscules (Le)

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Lors d'une première critique sur Le jardin des sept crépuscules, portant seulement sur les quelques premières centaines de pages, je faisais part de ma difficulté à entrer dans ce roman. Je le trouvais long et ennuyeux, trop intellectuel, dénué de mystère. Bref, l'histoire ne décollait pas et je ne parvenais pas à accrocher.

 

Force est pourtant de constater qu'au bout d'un certain temps (300 ou 400 pages quand même !), les choses s'améliorent un peu.

On trouve entre ces pages quelques récits fantastiques, plus ou moins intéressants, mais qui viennent cependant apporter une touche d'imaginaire à ce récit verbeux.

Mais l'originalité de ce roman réside sans aucun doute dans l'imbrication des univers que l'on découvre au fur et à mesure, comme des poupées russes : une histoire dans une histoire dans une histoire... , jusqu'à en perdre le lecteur, autant de mises en abyme entre lesquelles j'ai plutôt apprécié me promener. Quelque part entre Inception et Philip K. Dick, l'auteur nous emmène dans une plongée au coeur de ses personnages et de ses récits, dont on remonte lentement, de couche en couche, avec l'impression d'émerger d'un rêve.

 

Il n'en demeure pas moin que ce roman reste à mes yeux très intellectuel, et comprend trop de passages verbeux inutiles et confus. Quant à la fin, je l'ai trouvée décevante, loin du panache auquel je m'étais attendue au vu de l'ampleur de l'oeuvre.

 

Mon avis est donc partagé concernant ce livre aux 1100 pages. L'atmosphère et le concept sont certes intéressants, mais l'ensemble est gâché par une pseudo-philosophie ennuyeuse et incompréhensible qui n'apporte rien au livre.

 

Les lecteurs de Télérama devraient cependant y trouver leur compte.

 

Le jardin des sept crépuscules, par Miquel de Palol, traduit par Jean-François Durazzo, illustré par David Pearson.

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