Dernière Légion (La)

Soumis par Josèphe Ghenzer le dim, 23/09/2007 - 11:07

Réalisateur:

Le Dernier Empereur

La chute de l’Empire romain

L’action démarre à Rome en l’an 476 après J-C., l’Empire est menacé par les armées barbares. Oreste, Maître de l’Empire romain d’Occident assiste au couronnement de son fils Romulus Auguste, à peine âgé de 12 ans. Dès son accession au poste suprême, celui qu’on va dès lors appeler “le dernier des César” est menacé de mort. Peu de temps après son avènement, Rome est envahie par des hordes de Goths et malgré le courage héroïque d’Aurélius, le Commandant de la 4ème légion, et de ses vaillants soldats, ceux-ci ne sont pas assez nombreux pour empêcher le massacre. Le jeune Romulus assiste à la mort de ses parents avant d’être capturé par Odoacre, le sanguinaire chef des Goths, puis emprisonné sur l’île forteresse de Capri où il finira par découvrir dans une salle souterraine la légendaire épée de César, sur laquelle est gravée une prophétie : “Un côté pour défendre, un côté pour vaincre… Destinée à celui… appelé à régner”. Grâce à l’aide de quelques fidèles frères d’armes, Aurélius arrive à faire évader le jeune Empereur et, en compagnie de Mira (une mystérieuse guerrière byzantine) ainsi que d’Ambrosinus (un puissant magicien qui sert de précepteur au jeune Empereur), le petit groupe, toujours pourchassé par les féroces Goths, entame un long périple en direction de l’Angleterre en quête de la 9ème légion, la dernière armée encore fidèle à Rome, dans le but de reprendre des forces afin de reprendre Rome et de remettre César sur le trône mais les temps ont bien changé.

Merlin l’enchanteur

Le scénario est en partie inspiré du véritable destin de Romulus Auguste, dernier Empereur romain, dont le règne s’acheva prématurément par la prise de Rome, le meurtre de ses parents et son exil sur l’île de Capri. Pour le reste, tout est purement fictif et les scénaristes ont ensuite imaginé une épopée rocambolesque d’un groupe de fidèles soldats qui participent à l’évasion du jeune Empereur puis à sa fuite vers l’Angleterre à la recherche de la dernière légion fidèle à Rome. Si les divers ingrédients de base sont bien présents dans ce film d’action (de nombreux combats chorégraphiés et des cascades en tout genre, une romance entre le Commandant romain et la belle guerrière byzantine, un zeste d’humour et un soupçon de magie) auxquels s’ajoute un casting de qualité, il est bien trop difficile de croire dans cette histoire tellement elle est saugrenue. En outre, son côté résolument familial (en raison du fait que l’histoire est ici certes racontée du point de vue du jeune Empereur mais ce dernier n’en reste pas moins un enfant de 12 ans et que les combats bien que mortels soient filmés de telle façon qu’on voit très peu de sang à l’écran) décevront forcément les amoureux du genre. Cela commence comme un semblant de péplum pour lorgner par la suite en direction de l’Heroïc Fantasy mais sans toutefois jamais être résolument, soit l’un, soit l’autre et le mariage des genres ne fonctionne malheureusement pas ici en raison d’un scénario un peu trop débridé. Alea jacta est… Les fans du genre préfèreront sans conteste se replonger dans des œuvres telles que Gladiator ou encore Excalibur, pour ne citer que ces deux-là.