Couverture dangereuse
Red Coleman a tout de l’Américain moyen. Il possède un ranch et est marié, pour la 2e fois, avec Susan, sa première épouse ayant disparu sans crier gare. Lui qui ne voyage jamais, s’en va retrouver sa femme à Nice. Sa femme qu’il ne reconnaît d’ailleurs pas à son arrivée. Il se retrouve dans un pays qu’il ne connaît pas, dont il ne parle pas la langue, en plein carnaval de Nice, en compagnie d’une inconnue qui prétend qu’ils sont mariés. Et de plus, il est traqué par une horde de tueurs… Bon, il est vrai, qu’il est ivre la plupart du temps, mais ça n’empêche pas qu’on lui tire dessus. Il rencontre Maryline, une actrice française qui va l’aider dans sa course contre la mort. Car on veut le tuer, mais il ignore pourquoi.
« Couverture dangereuse », paru pour la première fois en 1998, contient déjà les caractéristiques d’un bon Philip Le Roy d’aujourd’hui : le rythme endiablé, les poursuites, les personnages sombres, les voyages. Comme à son habitude, Philip Le Roy emmène ses lecteurs dans un périple impitoyable où de multiples rebondissements surprennent toujours. C’est donc avec un enthousiasme débordant que je vous recommande ce thriller.
Bon, alors quoi Tarantino, t’attends quoi pour acheter les droits et en faire un film avec la musique de Velvet Revolver ?
Philip Le Roy, Couverture Dangereuse, 338 p., Au Diable Vauvert