Sceau de Ran (Le)


Dans un monde abandonné par son créateur, a autrefois existé une race très ancienne - les Weren, doués de pouvoirs que l’humanité peut à peine à imaginer.

Selon certaines légendes, ils furent les derniers des anges. D’autres prétendent que c’étaient des démons.

Rol Cortishane a grandi dans un petit village de pêcheurs isolé sans savoir quelle était au juste sa place en ce monde.

Mais le sang de cette race depuis longtemps oubliée coule dans ses veines et va décider de sa destinée.

Marqué du sceau de Ran, accusé de sorcellerie et de magie noire, Rol doit fuir son village et trouver refuge dans le donjon du mage Michal Psellos.

Là, il sera formé pour devenir un assassin, sous la direction de la séduisante mais trouble Rowen.

La rencontre de Rol et Rowen n’est certes pas due au hasard et tous deux vont bientôt découvrir le secret qu’ils partagent sur leur passé.

Se révoltant contre Psellos, ils finiront par se séparer.

Des années plus tard, tandis que Rowen part à la conquête du trône de Bionar, Rol tente de retrouver son héritage en devenant marin.

Il appareille à la recherche de Ganesh Ka, ville mythique fondée par les Weren et repeuplée depuis par les pirates...

C’est le début d’une aventure qui fera de lui une légende... s’il y survit.

J’aime beaucoup ce résumé de l’éditeur car il est clair, concis et surtout très vrai.

Il s’agit d’une œuvre de fantasy mais pour une fois, pas de littérature Jeunesse. Ce livre est noir, sombre, violent, avec des connotations sexuelles qui le mettent définitivement dans une tranche de lecteurs plus matures.

Ce premier tome est fort prometteur : d’abord Paul Kearney n’hésite pas à prendre le temps d’installer ses héros, de leur donner une profondeur, d’expliquer leurs sentiments et l’univers où ils vivent. Une carte au début de l’ouvrage nous permet de mieux suivre leurs déplacements.

Puis, malgré les nombreuses pages, on trouve encore de multiples questions et histoires qui feront la matière des ouvrages à venir. C’est vraiment un premier tome, comme une longue introduction qui ne livrerait que le strict minimum pour lancer l’intrigue.

La langue reste une forme fort respectueuse et pointue, en particulier sur les termes de marine à voile... parfois jusqu’à perdre les non-initiés, d’ailleurs.

Reste des personnages attachants, un vrai mystère sur les pouvoirs et l’origine de cette race d’Avant, plus qu’assez pour ne pas bouder son plaisir et… attendre un volume 2 !

Le sceau de Ran de Paul Kearney, traduit par Marie-Claude Elsen, illustré par Constantin Vollonakis, Le Livre de Poche

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