Jour Quatre

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Piscine, excursions, soirées spectacles, bar à cocktails, cours de fitness, et même un casino ! Le Rêveur Magnifique portait bien son nom, et promettait une croisière paradisiaque aux heureux touristes embarqués à son bord. Mais le quatrième jour de la traversée, un incendie se déclare en salle des machines et jette le paquebot à la dérive. Les communications avec l'extérieur sont rompues – aurait-on dérivé jusqu'au triangle des Bermudes ? Un meurtre, une épidémie, puis l'apparition chronique de fantômes dans les couloirs inférieurs achèvent de transformer le rêve en cauchemar. S'agit-il seulement du délire d'un médium halluciné dont les prêches galvanisent les passagers ? Ou ces spectres surgis du néant ont-ils une autre origine ? Livrée au hasard et à la panique, la croisière sombre dans le chaos.

 

Ca y est ! Je vais sortir de ma réserve. Je ne sais pas si je te l’avais déjà dit, lecteur/lectrice, mais généralement lorsque j’ai la malchance de lire un bouquin que je n’aime pas… je fais le choix de ne pas en parler. J’évite les chroniques assassines ou le charcutage en règle. Parce que je sais qu’écrire un bouquin, cela prend du temps. De l’énergie. Du courage. De la patience. Donc… devoir de réserve. Et puis parfois, comme tout le monde, je craque. Surtout lorsque je m’enfile cinq cents pages qui ressemblent tout de même un petit peu beaucoup à un joli manuel du grand n’importe quoi littéraire. Ca m'énerve, parce que je vois les étagères des librairies occupées par ce genre de produits, publiés en poche, en « grand tirage »... Un produit qui ne mérite même pas l’attention du plus distrait des amateurs de divertissement livresque.

 

En gros ? Jour Quatre compile paresseusement une série d’articles sur les croisières bon marché, les mediums de pacotille et l’exploitation des travailleurs du secteur du tourisme de masse, saupoudre le tout d’un petit nuage de fantastique peureux et termine dans un grand n’importe quoi où rien n’est expliqué, tout est « suggéré » et des personnages de carton pâte gesticulent au gré d’une psychologie de bazar. Bref, du foutage de gueule de première classe et un naufrage qui n’est pas seulement le sujet du roman !

 

Jour Quatre par Sarah Lotz, Editions Pocket

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