Iron Sky

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Parodie qui va nous faire découvrir les nazis dans l’espace. Ils sont cachés de l’autre côté de la Lune. Comme j’ai vu le film dans sa version originale (anglais et allemand), j’ai directement fait le parallèle avec le titre de Pink Floyd, The dark side of the moon.

Au-delà de la parodie que propose ce film, c’est aussi une vraie aventure que la création de ce film fait par des amateurs et fans. L’entreprise a mis du temps avant de voir le jour, car le capital nécessaire à un tel projet ne se trouve pas comme cela. Les majors n’ont pas financé ce film. Ce sont des passionnés qui ont mis la main à la poche pour qu’il se réalise. Quand on voit le résultat (je ne parle pas du scénario), on constate que le budget a été très bien utilisé. Les effets spéciaux sont à la hauteur des grosses productions. Manque juste une histoire un peu plus consistante pour convaincre.

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Et l’histoire, justement on y vient. Dans un futur proche, les États-Unis sont dirigés par une présidente qui ressemble furieusement à Sarah Palin (l’actrice Stephanie Paul). Pour une nouvelle mission lunaire, elle a décidé d’envoyer James Washington, un Noir, sur la Lune. Les membres de la mission lunaire remarquent qu’ils ne sont pas les seuls sur la face cachée. Tous sont tués par surprise, sauf James Washington qui sera capturé. Il découvrira que depuis la fin de la guerre, des nazis qui ont découvert l’antigravitation ont décidé de s’implanter sur la Lune. Une cité entière est construite, dont une partie se trouve en sous-sol. Leur technologie est celle de la fin de la dernière guerre. Voilà que les nazis de l’espace décident de revenir sur Terre et d’imposer un quatrième Reich.

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On a droit à des caricatures de personnages presque sortis de Tex Avery. Du second degré, voire du troisième, en permanence. On a aussi droit à quelques scènes amusantes, comme celle où le professeur Richter qui ne veut pas admettre que le Smartphone de l’astronaute est un vrai ordinateur. Pour lui, l’ordinateur c’est la grosse machine, avec des lampes et des rouages, qui se trouve juste derrière lui.

Le film est bourré de références. D’abord avec le dictateur de Chaplin (dont on voit un extrait dans le film, ainsi qu’une salle de cinéma qui le projette), en passant par Indépendance Day, ou tout simplement Star Wars. Les Allemands ressemblent étrangement au soldat de l’Empire, mais en noir.

En finalité, on a droit à des nazis défaits et à des nations terriennes qui se font la guerre à coup de bombes atomiques pour mettre la main sur l’hélium 3. Les seules personnes sensées sont les rescapés de la cité lunaires, dont fait partie James Washington.

La morale de cette histoire ? Même si vous empêchez le quatrième Reich de débarquer, n’oubliez pas qu’il y aura toujours un imbécile prêt à appuyer sur le bouton pour vous détruire et faire main basse sur des ressources stratégiques.

Film amusant, bien réalisé, dans la même catégorie que Mars Attack, Galaxy Quest, ou Le guide du voyageur galactique, mélange de science-fiction et d’humour décalé. A voir.

Iron Sky, réalisé par Timo Vuorensola, 93 minutes, Finlande, 2012

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