Je te retrouverai

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Jack a 4 ans et vit à Halifax en Nouvelle-Ecosse, Canada. Sa mère est une tatoueuse célèbre surtout pour un de ses dessins « la Rose de Jéricho ». Mais dans la vie, elle a fait le mauvais choix pour son mariage : William, le père de Jack, est un musicien coureur de jupons qui s’est vite fait la malle.
Jack va suivre sa mère, de continent en continent, à la recherche de ce père avant de revenir au Canada et d’apprendre à grandir sans ce père.
Jack entretient des relations complexes avec des femmes plus âgées, figures maternelles remplaçant ce père absent et inconnu.
Il fait carrière à Hollywood en tant qu’acteur spécialisé dans les rôles de travestis.

John Irving est un monstre « sacré » de la littérature et chaque fois, ses ouvrages montent dans les listes des best-sellers.
Toujours, le thème du père est présent (« Le monde selon Garp »), celui de la mère à la limite de l’abus psychologique et physique. John Irving est un enfant sans père, n’ayant appris son identité qu’a presque 40 ans, alors que ce dernier était décédé et cette influence n’est même pas à mettre en doute.

Le tatouage aussi thème important (et on est abreuvé de techniques et d’informations sur ce sujet) et j’y vois aussi comme une recherche d’une douleur voulue, choisie, comme une fascination plus par l’effet obtenu que par la philosophie de l’acte… l’aspect masochiste.

Mais bémol, ici les longueurs sont trop évidentes, le livre est un pavé difficile à prendre avec soi, lourd à manipuler pour la petite pause avant le sommeil.

Le roman s’essouffle régulièrement, rendant la lecture poussive et où domine une profonde impression d’auto-psychanalyse qui vous entraîne à survoler paragraphes et même plusieurs pages.

A défaut de nous avoir passionné de bout en bout, souhaitons à John Irving d’avoir enfin pu chasser ses démons … heu, sauf si cela tarit définitivement son talent d’écrivain !

Je te retrouverai par John Irving, traduit par Josée Kamoun et Gilbert Cohen-Solal, Points

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