House of Cards

Le résumé de quatrième de couverture me semble complet et reste mystérieux, alors je copie : « Francis Urquhart est au fait de tous les secrets des partis politiques – et il est bien décidé à s’en servir pour devenir Premier Ministre.

Mattie Storin, elle, est une jeune journaliste d’investigation aux dents longues, qui relève le défi le plus excitant de sa vie en découvrant un scandale financier impliquant les plus hautes sphères. Pour révéler la vérité, elle aussi est prête à tout…

Un monde secret de vénalité, de corruption et d’insatiable ambition dans les coulisses du pouvoir. »

Les fans de séries ont déjà vu soit la première minisérie de 4 épisodes soit celle de 2013. Ceux-là savent que les intrigues politiques y sont comme dans un épisode de « Dallas » : impitoyables !

A priori, le thème de la politique n’a pas d’attrait pour la majorité d’entre nous mais ici, c’est un vrai thriller aux pays des dégoutants (pas de généralité, en tout cas pas dans mon idée, y a du dégoutant dans toutes les professions). Autant les politiques, les assistants, les épouses que la journaliste sont prêts à tout compromis, toute coucherie ou tromperie pour aboutir à leurs fins…

Chaque chapitre est entamé par une réflexion générale qui pourrait devenir célèbre comme « La vérité est comme une bouteille de vin. C’est souvent dans le coin le plus sombre et reculé d’une cave qu’on la trouve. Il faut la tourner de temps en temps et puis, avant de l’exposer à la lumière et de la servir, il peut également être utile de la dépoussiérer un peu ».

J’ai beaucoup apprécié ces bons mots et le livre se lit sans le plus petit ennui, à se dire « heureusement qu’on ne fait pas partie de ce monde… que les paniers de crabes humains, on choisit de s’y mettre et tant pis si de la nase, on tombe ».

Un bon moment en tout cas qu’on peut toujours prolonger en télévision.

House of Cards par Michael Dobbs, traduit par Frédéric Le Berre, illustré par Fabrice Borio, Bargelonne