Hostel

Deux potes se paient des vacances en Europe. Leur but, un maximum de sexe avec les filles du vieux continent. D’Amsterdam, ils vont vite se retrouver derrière l’ex-mur de Berlin et fouler les pays de l’est.


Là, de jolies filles vont les amener dans un traquenard des plus sordides.

Eli Roth nous livre ici un film coup-de-poing. Alors que le scénario n’est pas des plus original, le jeune réalisateur nous fait suivre deux jeunes hommes dans des ébats érotiques somme toute un peu lassant. Il nous installe dans une sorte de léthargie bien mesurée. Juste assez pour que l’on ne décroche pas et qu’au moment opportun, il puisse nous assener un violent coup de poing dans l’estomac.

Les scènes chocs se succèdent à une vitesse effrénée sans que l’on ait le temps de se remettre. Et une fois la fin du film passé, l’on se rend compte avec du recul que les scènes gores ne sont pas légion comme on aurait pu le laisser supposer.

C’est ça qui fait toute la force du film. Alors que l’on annonce un film craspec, la moitié des scènes gores sont subjectives. Mais ces scènes sont d’une telle intensité que l’on a l’impression d’avoir tout vu.

Eli Roth injecte des moments gores avec une certaine parcimonie. On voit un des tortionnaires s’apprêtant à percer des trous sur le torse d’une de ses victimes. Les plans s’enchaînent sans jamais montrer directement le supplice.

Moi qui croyais voir juste un film où allaient se succéder des scènes plus choquantes les unes que les autres, j’ai été subjugué par cette aventure hors norme.


Bien sur, c’est un film gore, enfin plus craspec que gore. Une ambiance lourde, des décors infects et des protagonistes plus que bizarres. -j’ai plus trop envie de visiter la Slovaquie depuis.-

En produisant ce film, le grand Quentin Tarantino a fait mouche. Une nouvelle fois.

À déconseiller aux âmes sensibles bien évidemment.

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