Enchanteur de sable (L')

Dans la bouche d’un mort trouvé sur le parking d’un studio de télé : du sable. Cet homme a commis l’erreur d’évoquer la possibilité de la magie dans la non-arrestation des terroristes des attentats contre l’occident.

Un enquêteur spécial, Graymes dit aussi le Chasseur Noir, est réquisitionné : sa connaissance des sortilèges et de la magie des déserts est probablement la meilleure arme contre cet enchanteur venu des sables de la profonde Egypte.

Préambule fort intéressant : la magie servirait en Orient pour lutter contre les recherches des forces de l’Occident.

L’histoire est un roman policier de bonne facture mais sans grande originalité. L’intérêt se trouve dans ce mystère et ce passage d’une civilisation à l’autre, même si c’est dans le temps ou dans l’irréel.

Le tout est d’une écriture qui coule (j’ose la comparaison) comme du sable entre les doigts. On sent aussi un profond calme, comme une partition musicale qui sert de sous trame et aussi une grande culture et un amour profond de la langue dans l’écriture.

Un roman court qui se lit comme on se laisse conduire dans une felouque au gré du Nil ou à dos de chameau sous la chaleur d’un soleil.

L’enchanteur de sable par Michel Honaker, illustré par Sébastien Pelon, Flammarion [Tribal]