Chasse de elfes et Etoiles d'Albes, Les Elfes T1 et T2

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Le village de Mandred est menacé de destruction par une créature monstrueuse, mi-humaine, mi-sanglier, qui pour lui, vient du pays des Elfes.

Lorsqu’il se retrouve en terre elfique, c’est-à-dire en Albemark, armé de sa hache roturière, les elfes lui accordent un accueil distant. Cependant, la reine des elfes lui propose un accord :, la sauvegarde de son peuple en échange de son fils à naître et elle en appelle à la Chasse des elfes et choisit Mandred parmi les participants. Ce qui est un honneur démesuré pour les autres elfes.

Mandred est bousculé dans les terres de légendes qu’il entend depuis son enfance au coin du feu, les soirs d’hiver. C’est beaucoup à assimiler pour un humain, d’autant plus qu’il est distrait par les belles dames elfiques. S’ensuit tout un rituel pour préparer cette chasse. Le choix des armes, et quelques pouvoirs...

Au milieu de ces préparatifs, nous est dévoilé une intrigue amoureuse, les temps elfiques ne se décomptant pas comme nos pauvres années, une belle, Noroelle, se languit entre deux chevaliers elfes, Farodin et Nuramon. Lequel va t-elle épouser ?

Et là, j’avoue, malgré toute ma fascination pour le monde elfique, il y a des limites à ce que je peux supporter.

Pourtant, je suis fascinée par cet univers depuis ma découverte de Tolkien.

Je tiens à préciser, Tolkien, les livres. Pas l’imagerie cinématographique... Même si j’ai apprécié le film de Peter Jackson. Mais tout ça est superficiel par rapport à l’oeuvre littéraire.


Et là, avec Bernhard Hennen, et j’en suis la première désolée, on reste dans le domaine du superficiel. Même quand Bernhard Hennen affirme approfondir le caractère des elfes, il les rend tout simplement humains et du coup, ils perdent leur intensité. Leur intérêt. Enfin pour moi !

Pourtant, j’y allais tête baissée dans ce livre, prête à l’embarquement vers l’ailleurs en toute bonne volonté. J’avoue que je suis "bon public" et encline à trouver des circonstances atténuantes à bien des écueils de lecture.

Mais là, est-ce mon féminisme exacerbé, toujours est-il que mon coeur "grand ouvert" a rapidement claqué la porte. Pas possible pour moi d’imaginer des dames elfes aussi frivoles et romantiques à l’eau-de-rose.

Je me suis dit qu’étant donné le succès de la série en Allemagne - plus d’1,3 millions d’exemplaires vendus -, des paroles enthousiastes échangées sur certains forums, que peut-être, c’est moi qui avait un problème. Un excès de lectures "fantasy". Mais même après une cure de polars, pour me désintoxiquer du genre "fantasy", je suis toujours aussi rétive aux aventures des Elfes selon Bernhard Hennen.

Ce n’est pas la faute de la traductrice, l’écriture est simple. Voire trop simple peut-être pour m’enrêver....

Parfois les traits sont un peu lourds pour dessiner ce qui devrait être translucide, léger.

Bon, je n’y trouve pas mon "conte".

Je suis une lectrice dépitée parce que, abandonnée sur le rivage, je ne parviens pas à embarquer... Alors que d’autres semblent pouvoir le faire avec plaisir. Je n’ai pas pu accéder à la magie de Noroelle. Reste le personnage de Mandred, l’humain, que j’ai pu suivre...

Reste que parfois la rencontre entre un livre et un lecteur doit se faire au bon moment et que là, franchement, ce n’était pas le moment pour moi. Je ne saurais aller contre l’avis de milliers de lecteurs qui trouvent ça merveilleux mais moi, je n’arrive pas à adhérer.

Pourtant, il y a des idées et des personnages, mais la trame de fond ne m’a pas permis de profiter pleinement de leurs enluminures.

Les Elfes de Bernhard Hennen, traduction de Nelly Lemaire, illustré par Michael Welply, Milady

Tome 1 : La Chasse des elfes

Tome 2 : Etoiles d’Albes

Tome 3 : Pierres d’Albes

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