Livre perdu des sortilèges (Le)

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Diana Bishop descend d’une longue lignée de sorcières qui remonte aux événements de Salem. Mais elle a renoncé à son héritage et ne connaît ni ne maitrise le moindre de ses pouvoirs.
A Oxford, elle étudie les vieux manuscrits sur l’alchimie pour réaliser son étude et demande un livre du nom de « Ashmole 782 ». Directement elle se rend compte qu’il est ensorcelé car l’ouvrir lui procure des picotements… mais elle le consulte sans problème et le rend…

Et là s’enchaînent les événements : ce manuscrit avait disparu depuis des siècles et de toute manière personne n’arrivait à l’ouvrir, son sort de fermeture est très puissant et les pouvoirs de la personne qui y arrivera doivent être immenses.

Diana devient le centre d’intérêt de tous les sorciers, vampires, démons qui affluent sur la ville, la mettant sérieusement en danger… Même si un des dangers pourrait être Matthew Clairmont, un vampire à la séduction irrésistible…

Son très gros format de plus de 800 pages me rebutait… à tort et à raison.

Que dire… les 50-60 premières pages sont d’un lent… les 650 suivantes se dévorent en deux ou trois traites… les 100 dernières lambinent…
L’histoire en soi se tient, mais je la trouve quand même trop « Barbara Cartland », avec des gros rubans roses, un peu guimauve… Trop peu réaliste dans les relations amoureuses… de nouveau un peu le « Barbara Cartlandisme ». Je m’explique : les héros, très amoureux, dormant ensemble, mais ne font pas l’amour. Déjà c’est un peu bizarre, bon on nous explique un peu plus tard pourquoi il se peut que... Mais plus encore, certaines descriptions sont explicites sur les petits plaisirs que le monsieur donne à la dame, mais, mais… même à la fin du livre, ils se vouvoient.
Personne de nos jours n’arrive à entrer dans une histoire d’amour et de sexe en gardant le côté artificiel et distant du vouvoiement. Je suis consciente que le problème n’existe pas pour la langue anglaise, mais en français il faut rester logique aussi par rapport aux mœurs du pays et la grammaire de la langue. Même un vampire multiséculaire peut tutoyer une jeune sorcière américaine (surtout que les Américains, dès qu’ils parlent un peu français tutoient tout le monde !), ou au moins elle le tutoie !

Bref, la lenteur finale et l’incohérence entre les actes et l’emploi des pronoms personnels font que j’ai pas trop envie d’attaquer le volume suivant…

Le livre perdu des sortilèges par Deborah Harkness, traduit par Pascal Loubet, illustré par Constance Clavel, Martin Llado et Mark Owen, Livre de Poche

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