Plaisirs coupables, Le cadavre rieur et Le cirque des damnés

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Quand on est un joli brin de fille, que l’on se nomme Anita Blake et que par-dessus tout, votre métier consiste à déterrer les morts qui reviennent à la vie, vous me direz qu’il sera bien ardu de se faire accepter dans la société.

Ce n’est pas faux, ce n’est pas faux.

Pour couronner le tout, ajoutons que les USA sont la seule contrée à admettre les vampires comme des citoyens à part entière.

Le seul passe-temps d’Anita Blake, après se faire exploiter par son patron pendant la journée, est de chasser les vampires.


Entre un plagiat féministe d’un Blade édulcoré et la version de Buffy version adulte, mon cœur balance.

C’est vrai que cette narration à la première personne est correcte et bien à propos, mais cela me rappelle plus que vaguement les excellents « Capture » et « Morsure » de Kelly Armstrong.

Malgré tout, j’ai suivi avec passion cette saga qui ne devrait pas s’arrêter là. Surtout que, hé hé, plus on avance dans les épisodes, plus les scènes deviennent torrides.


L’originalité principale vient du fait que les vampires sont des citoyens comme vous et moi. Qu’ils ont créé leur business avec leurs forces et leurs faiblesses. Et ça, rien qu’en soi, ça vaut le détour, cela mérite que l’on s’attarde sur ces aventures d’Anita Blake.

Pour le reste, c’est sûr, cela ne réformera pas le fantastique, mais j’ai suivi avec plaisir Anita Blake tiraillée entre aimer ou détester ces suceurs de sang.

Plaisirs Coupables, Le cadavre rieur et le cirque des damnés par Laurell. K HAMILTON, traduit par Isabelle TROIN, couverture : Anne Claire PAYET, Milady

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