Dévoreur (Le)

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Un jeune autiste est agressé par une bande d’enfants de 10 à 14 ans : ils l’obligent à regarder des gestes intimes déplacés en public et le brutalisent.

Comme il arrive à s’exprimer via un ordinateur et via les dessins, Pietro s’explique… mais dans son dessin, un vieil homme assiste à la scène.

Petit à petit, les jeunes agresseurs s’évaporent : on retrouve leurs vêtements mais pas les corps.

Alise, son éducatrice, tente de percer le voile du mystère mais pour cela, elle doit plonger dans ses propres cauchemars… et retrouver « l’homme des rêves ».

Oups, ce livre est assez terrifiant, très proche dans le style de certains ouvrages de Sire Cédric, le côté fantastique, onirique, terrifiant, où l’imagination et le fait de croire en quelque chose lui donne du poids et du pouvoir.

C’est assez noir et si l’écriture est très directe, les chapitres courts, on est toujours tenter de continuer, ne serait-ce que pour s’assurer une nuit sans rencontre l’homme qui terrorise enfants et adultes.

Seul point un peu dommage : l’emploi de vocabulaire peu usité. Du rye pour du whisky, crêpelé pour crépu et une HLM au féminin, alors que ce mot est toujours utilisé au masculin (un acronyme peut ne pas avoir le même genre que sa déclinaison complète). En plein dans l’ambiance, j’ai du aller chercher le sens précis, chaque détail semblant important dans le récit.

Le dévoreur par Lorenza Ghinelli, traduit par Anaïs Bokabza, Presse de la Cité

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