Servante T2 (La)

Tome 2 du « Boucher », il fait la part belle à Shani, (ex-)servante, embarquée dans une mission pour libérer le dit boucher, Rekk le sanguinaire, retenu dans une tour. Elle choisira, par amour de Malhin et par amitié, de les suivre et de s’opposer aux puissants.

De facture classique mais efficace, voilà un « road movie » moyenâgeux avec un voyage initiatique qui rend le titre un peu surprenant : la servante n’a plus rien du tout de son ancien rôle, la voilà quasi guerrière accomplie (et Olivier Gay le mentionnera de lui-même dans le récit).

Parfois, quelques lourdeurs de style, comme au début un pléonasme « Montons en haut » que mon institutrice aurait relevé d’un « Bien sûr, si on monte en ‘bas’, c’est qu’on a des chaussettes ».

C’est vrai : on ne s’y ennuie pas, les combats sont fréquents, le récit est judicieusement alterné de batailles et de longs trajets pour consolider les relations entre les protagonistes. Et le fait de ne pas avoir lu le premier tome n’a été un handicap que sur les 50 premières pages (rien sur la couverture n’indique la place de ce volume dans une saga), le temps de comprendre que mes lacunes n’étaient pas dues à une lecture en diagonale mais au zapping involontaire du « Boucher, tome 1 ».

La servante par Olivier Gay, illustré par Camille Alquier, Midgard