Fondation de Roland Emmerich

Depuis Independance day, Roland Emmerich fait un copié/collé de ses scénarios.

Que ce soit Le jour d’après, 2012, la trame ne change guère.

Il fait tout péter dans du politiquement correct. Pas d’hémoglobine, des politiciens qui font toujours un méa-culpa à la fin et un Noir de banlieue qui sauve une vieille. Sans oublier l’éternel labrador sauvé des flammes.

On s’en fout de la ville qui explose en arrière-plan avec ses millions d’habitants.

Le chien est sain et sauf, c’est le principal.

Dans sa besace à projets, il a l’adaptation du célèbre « Fondation » du non moins célèbre Isaac Asimov.

Emmerich est-il capable d’amener à l’écran un tel roman ?

Vaste question.

Il en a les moyens financier. Une certaine dose de talent mal utilisée suivant les uns, bien utilisée pour les autres.

En tout cas, il l’utilise quand il le faut pour livrer un blockbuster qui remplit les salles, les portes-feuilles des producteurs et bien entendu le sien par la même occasion.

Cela, on ne peut pas lui reprocher.

Dire que ses films sont nuls, ce serait aussi une sorte de délit de faciès.

Que celui qui n’a pas du tout aimé ni "Universal soldier", "Stargate", "Independance day", "2012", "Le jour d’après", "Patriot", "10000" jette la première pierre ou cesse de payer sa place pour du Emmerich.

Personnellement, c’est ce que j’ai fait.

Maintenant, imaginons un instant que “Fondation” soit son rêve d’enfance et qu’il va s’investir du mieux qu’il le peut dans cette vaste entreprise.

Malgré tout, il sait manier la caméra et le public pour l’emmener où il veut.

Quant à réussir à compresser les 5 volumes de “Fondation” sur un seul film et que l’ensemble soit cohérent et attractif, cela est une autre paire de manches.

Le réalisateur d’origine allemande a annoncé récemment que “Fondation” serait tourné en performance capture comme Avatar et en 3d comme “Avatar”.

Curieuse coïncidence, n’est-il-pas ?

Avant de s’atteler à ce projet d’envergure, il doit tout d’abord terminer "Anonymous", l’histoire d’Edward de Vere qui aurait été le "nègre" de Shakespeare.