Dame de Reykjavik (La)

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Ragnar Jónasson est né en 1976 à Reykjavik, en Islande. Traducteur d’Agatha Christie, il commence à écrire ses propres enquêtes et c’est l’agent d’Heinning Mankell qui le découvre et vend ses droits dans plus de quinze pays.

Après les « Enquêtes de Siglufjördur, composées de 5 titres (Snjór, Mörk, Nátt, Sótt et Vík), ce tome est le début d’une nouvelle série.

 

Hulda (c’est normal en Islande d’utiliser le prénom, même pour les inconnus) est une inspectrice de police, quasi à la retraite. Elle s’y prépare, mais à contrecœur. Et voilà que son chef lui apprend qu’elle va être retraité anticipativement, pour faire de la place au petit jeune qui va la remplacer ! Catastrophe ! Hulda négocie pour une dernière enquête et obtient de pouvoir traiter un « cold case », une enquête non résolue et classée sans suite.

 

Elle tombe sur la noyade mystérieuse d’une jeune Russe, demandeuse d’asile, et l’engrenage de la traite des humains la prend et l’engloutit au premier sens du mot.

 

Waouw, ça se lit comme on boit un petit lait, avec avidité, gourmandise et l’impression qu’on est arrivé au bout beaucoup trop vite. Cet auteur fait partie des grands de la littérature policière nordique, en moins de 5 ans. Il utilise peu de mots, tous font mouche en moins de 300 pages.

 

Et oui, il y a de la neige, pour ceux qui se posent la question.

 

Dans ce volume, la fin est des plus inattendues mais je pense que la suite le sera encore plus (seuls ceux qui liront ou ont lu pourront ou peuvent comprendre).

 

En ces temps de confinements (article écrit le 20 mars 2020), voilà un ouvrage à mettre en haut de la pile à lire (ou PAL)

 

La dame de Reykjavik, par Ragnar Jónasson, traduit par Philippe Reilly, édition La Martinière, lu en Points Poche

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