Harpe des Vents, Les artefacts du pouvoir T2 (La)

Aurian détient désormais le Bâton de Terre mais elle ne peut pas encore se dresser contre l’Archimage Miathan. Depuis qu’elle est enceinte, la Mage a en effet perdu l’intégralité de ses pouvoirs. Pourtant, le danger immédiat qui la menace est la trahison qui la précipite dans les mains du prince Harinh. Prisonnière et affaiblie, Aurian voit ses amis tomber, disparaître ou être emprisonnés. Par amour pour son enfant à naître, elle ne cède pourtant pas au désespoir.

De nombreuses forces se mettent en route, tels les Xandims menés par leur Oeil-de-Vent, ou les Ailés, peuple inquiétant aux ailes d’anges, ou bien encore les Phées. Chaque instant est consacré pour tous à sauver ou détruire Aurian, laquelle, craignant pour Anvar ou son enfant, victime de la malédiction de Miathan, attend son heure. La lutte promet alors d’être féroce.

Tout comme dans le premier tome, les aventures sont nombreuses au sein de ce deuxième volume. Maggie Furey est pleine de ressources mais, à cause de ces multiples pistes, on perd souvent de vue certains personnages, ou bien on apprend ce qu’il leur est arrivé de façon indirecte, comme s’il s’agissait de réparer un oubli.

Certaines scènes sont plus irritantes qu’émouvantes, tant les personnages semblent mièvres ou naïfs. Si l’on ajoute à cela des passages convenus, des événements importants expédiés en quelques lignes (comme le sort de l’enfant d’Aurian), la Harpe des Vents ne justifie pas l’effort de lecture imposé par les 442 pages. Si le monde créé par M. Furey est plein de créativité, il n’en demeure pas moins que le fait d’ajouter sans cesse des éléments nouveaux sans approfondir les éléments existants, de vouloir en faire trop, laisse une sensation d’inachevé et d’éparpillement.
 

La Harpe des Vents, Les Artefacts du pouvoir T2, de Maggie Furey, Éditions Bragelonne, 442 pages, 25 €