Maîtres de l'ombre (Les)

Auteur / Scénariste: 
Illustrateur / Dessinateur: 


Alec De Kerry est un jeune chasseur qui, pour s’être aventuré sur un mauvais chemin, se retrouve en prison après avoir été battu par les gardes du seigneur local. Désespéré, il accueille avec indifférence l’arrivée dans sa cellule d’un barde braillard. Rolan Grisfoille révèle pourtant rapidement avoir plus d’un tour dans son sac et les deux compagnons de cellule parviennent à s’échapper, non sans d’énormes difficultés.

Poussé par une étrange impulsion, le barde prend Alec sous son aile et entraîne le jeune homme dans la recherche de renseignements au profit d’un mystérieux commanditaire. Leur chance tourne rapidement et leur dernier cambriolage se termine en fiasco. Après avoir volé un médaillon aux motifs inconnus, Grisfoille est atteint d’une maladie inexplicable qui le fait peu à peu sombrer dans la folie. Alec n’a qu’un seul moyen pour espérer sauver son compagnon : parvenir à Rhiminie, cité de la Reine et des Magiciens. Débute alors pour le jeune homme une série d’aventures qui en feront un homme aguerri.

Le premier volume de Nightrunner se compose de deux trames distinctes, la première relatant la rencontre d’Alec et de son compagnon, avec la découverte d’une magie noire et mortelle. La deuxième aborde les événements à Rhiminie, où Alec et son mentor enquêtent pour déjouer une conspiration de grande envergure contre la reine. Si les dernières pages ramènent au premier récit, l’unité du livre est imparfaite.

Lynn Flewelling utilise tous les ressorts des récits du genre : héros gouailleur, anti-héros, actions et trahisons, suspenses et intrigues imbriqués, magie et combats… Il n’est donc pas possible de s’ennuyer au cours de ce premier volet de la trilogie. Néanmoins, le récit manque du petit quelque chose qui fait la différence, et qui est peut être dans le cas présent l’absence de passage humoristique, ou bien le manque de souffle épique. L’émerveillement ne vient pas de ce récit qui n’étonne pas.. et qui souffre de nombreuses erreurs de typographie.

Au final, les Maîtres de l’ombre posent les jalons des tomes à venir qui pourraient décider de la place du récit dans le genre.

Les Maîtres de l’ombre, Nightrunner T1, de Lynn Flewelling, traduction : Agnès Boclet-Richter, illustration : Vincent Madras, 460 p., Editions Mnémos

Type: 

Commentaires

Lu en anglais, on trouve ce souffle et l’humour qui vous a manqué : bcp de retournements, de révélations qui sont marrantes au 2nd degré (comment fait l’auteur pour les rendre vraisemblables ?? ça passe bien) et des moments drôles en comique de situation. Mais à l’origine c’est une histoire écrite d’une traite, publiée en 2tomes aux US et sûrement en 4 en France, donc pour l’équilibre entre les trames ça peut pécher, et surtout à lire ça doit perdre de l’harmonie...