Fragment


Résumé de J’ai lu : L’île de Henders n’a jamais été explorée. A la vérité, elle n’a même jamais été en contact avec un quelconque écosystème étranger depuis la séparation des continents, il y a deux cents millions d’années. L’excitation qui règne parmi la quinzaine de scientifiques choisis pour aller y faire les prélèvements d’usage est grande : ils seront les premiers à contempler un monde quasi extraterrestre, où l’évolution a suivi un cours différent du reste du monde. Des quinze hommes et femmes qui débarqueront, seuls deux parviendront à s’enfuir de l’île, après y avoir passé seulement dix minutes ! Et le cauchemar ne fait que commencer...

Et bien j’ai lu mais j’ai pas été (con)vaincue… Loin de là… d’ailleurs, j’ai pas tout lu, juste la moitié car les portraits psychologiques, les longs passages manière « Koh-Lanta chez les sauvages animaux inconnus qui bouffent tout sur leur passage », les longues descriptions d’animaux absolument incroyables et plus voraces que la pire des bactéries tueuses… ben cela m’a profondément ennuyée.

C’est bien la raison du résumé impersonnel. J’ai bien zieuté un peu ce qu’on en dit sur le net et c’est vrai que le roman part dans tous les sens par moment, trop de personnages, que le rythme est un peu calqué sur un décompte temps, façon « 24 heures chrono » qui a le bénéfice de dynamiser l’écriture mais qui est lassant car perso, je ne mémorise pas le time-code et je dois retourner en arrière pour voir combien de temps s’est écoulé.

Bref, je rejoins les idées qu’on va nous en faire un beau block buster au cinéma, mais plus façon « Jurassic Park 3 » - le maillon de trop - que comme un bon film avec une bonne structure.

Tout cela sent le formaté autour d’une bonne idée pas neuve, tout est planifié au point que les incohérences mêmes sont souvent prévisibles…

Fragment par Warren Fahy, traduit par Stéphane CARN, illustré par Marc SIMONETTI, J’ai Lu Science-fiction, 2010

Type: