Enfants de l’imaginaire (Les)

Plus qu’une étude, ce livre est un catalogue. Qui ne saurait être exhaustif, j’ai en particulier regretté l’oubli de Os de Lune, de Jonathan Carroll. Et dont la volonté de découvrir des évolutions dans le traitement du thème est, hélas, affectée par les oublis ou disparitions de la mémoire littéraire et par la volonté de l’auteur de défendre une thèse comme un résultat acquis. Sans oublier l’excès de références à Stephen King dispersées dans les différents chapitres quand il aurait été, à mon avis, justifié de consacrer un chapitre à cet auteur.

L’intérêt majeur du livre n’en reste pas moins la variété de livres référencés et présentés par leurs résumés. N’oublions cependant pas que les « vérités » des livres sont des vérités relatives à la vision de l’auteur, pas des vérités sur le monde, comme la présentation par Jean Marigny semble l’affirmer. J’ai donc beaucoup appris sur des livres que je n’avais pas lus, n’ai pas eu l’impression que les présentations des livres que je connais soient fausses, à part ma remarque précédente, et peux donc recommander la lecture de cet essai sans arrière-pensée.

Les enfants de l’imaginaire, par Jean Marigny, Terre de Brume, Terres fantastiques, 2020, 267 p., couverture « The Giant », par NC Wyneth, 20€, ISBN 978-2- 84562-662-3