Vœux 2011

Comme chaque année, mon vœu le plus cher serait que tombe un peu plus ce qui nous sépare et que pousse dessus ce qui nous rapproche. En termes pratiques, cela reviendrait presque à oublier un peu ce qu’on reproche au passé, à moins craindre le futur, pour mieux se planter dans le présent. C’est là que tout se passe.

Bon, on peut quand même ressortir les pépites de 2010. Pour moi, cela aura surtout été des personnes rencontrées, des auteurs dont j’attendais depuis longtemps de croiser la route. J’ai lu certains de leurs livres ensuite et je n’ai pas été déçu : ça cadre. Je n’ai pas rencontré Woody Allen, mais son Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu restera mon coup de cœur de l’année, et aussi le beat d’Emiliana Torini sur Jungle Drum. Au-delà de ces petits plaisirs, 2010 m’a marqué par des colères et des indignations qui, bien que partagées, ont rarement atteint leurs objectifs. Mais l’objectif de la colère… Peut-être n’était-ce pas les bons modes de réaction ?

En 2011, je crois qu’il faudra trouver autre chose.