Demain il sera trop tard

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Virgil, le héros, a une espérance de vie de 87 ans. Cela lui donne le droit de faire des études car il va « rapporter » à la société. Par contre, les courts-termes, ceux qui n’ont que quelques années de vie, sont traités comme des sous-hommes, juste taillables et corvéables à merci.

Les moyens-termes assurent les fonctions d’autorité intermédiaires.

 

Mais un jour, on découvre une erreur dans le test fait à la naissance : une vingtaine de longs-termes 87 est en vérité des courts-termes de 21. Il ne faut surtout pas que cela se sache et les autorités tentent tout pour garder le contrôle…

 

Mais…

 

Cadre typique d’une dystopie, le héros est un garçon (majoritairement, on trouve des filles) qui découvre n’avoir plus que quatre années de vie. Il rejoint le Réseau, groupe révolutionnaire clandestin, et croise le destin de jeunes comme lui qui veulent changer le monde injuste dans lequel ils vivent.

 

L’histoire est prenante et les personnages bien décrits, dans leurs certitudes comme dans leurs remises en question. De chapitre en chapitre, on suit un personnage et sa vision des choses, comment il tente de faire des choix tout en restant conscient qu’il est un peu manipulé par une société où la technologie et les marques ont pris le dessus sur l’humanité.

 

C’est aussi grâce à ces qualités que le final est tellement brutal. Bon il y a déjà 400 pages quand surgit l’épilogue mais j’ai ressenti une frustration… J’aurai bien aimé avoir un final plus détaillé. Cette histoire aurait mérité 600 pages en 2 volumes pour nous faire atterrir plus en douceur.

 

Bon, voyons le positif : ça signifie qu’on ne s’est pas ennuyé et que le rythme est trépidant.

 

Rageot, l’éditeur qui ne m’a encore jamais déçue… (même si c’est de la lecture jeunesse et que je ne suis plus jeune que de cœur).

 

Demain il sera trop tard par Jean-Christopohe Tixier, Rageot

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