Eté mutant, Le cas Jack Sparks, T1

Jack a 15 ans et est surtout un insomniaque chronique qui multiple les cauchemars. La fin de l’année scolaire arrive et il est ravi de partir chez son grand-père, avec lequel il partage l’amour de la bonne nourriture et un style de vie décalée qui lui laisse la journée pour dormir.

La mère de Jack est une obsédée du bien manger, au point de refaire les recettes pour en ôter tout « le mauvais », enfin tout ce qui donne du goût aux plats. Y compris le sel, mais cela arrange Jack, allergique au sel.

Voilà que catastrophe, ses parents l’envoient non chez son papy mais dans un camp pour enfants à problèmes, au fin fond du Colorado. Jack y découvre des personnages hauts en couleurs, du plus jeune jusqu’au personnel d’encadrement de ce camp de concentration aux règles super rigides, Redrock.

C’est là aussi que petit à petit Jack se transforme, se sent des pouvoirs et voit ses cheveux devenir bleus et… et…

Ce livre a reçu le prix de l’Imaginaire et c’est bien la raison pour laquelle mon résumé ne dévoile rien.

L’auteur réussit le tour de force de nous inventer ou de nous réveiller une « race » de l’Imaginaire et de la Fantasy que personne à ce jour n’a évoquée dans un roman.

Et c’est franchement réussi !

Alors que les tristes sires qui comparent toute la littérature jeunesse à l’étalon « Harry Potter » remballent leurs comparaisons, moi je suis ravie de ne jamais avoir lu ces romans car je peux profiter à fond des nouveautés qui, peut-être, n’égalent pas les J. K. Rowling, mais m’offrent de longues heures passionnantes.

Petit bémol pour la mise en page, particulièrement des dialogues qui différencient très mal le dialogue du texte, genre « a dit Jack ».

Mais grrr ! grrr ! C’est quoi ce « cliffhanger » de fin de volume, Jack qui saute dans un hélicoptère et poursuit le Dr Kampus, l’ex chef du camp… Bon j’ai le volume 2, je laisse le plaisir durer mais je sais que la suite est à portée de ma main ! Chouette !

Et fort jolie photo de couverture...

L’été mutant par Victor Dixen, Gallimard Jeunesse, Pôle Fiction