Je m'appelle Budo, je suis l'ami imaginaire...

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Budo est l’ami imaginaire de Max, environ 8 ans. Budo n’existe donc que pour Max et les autres amis imaginaires, ceux que les enfants créent et auxquels ils croient tant qu’ils n’ont pas trop grandi…

L’avenir de Budo est donc de disparaitre mais il peut encore choisir comment : la vie fera qu’il aura le choix d’exister pour longtemps ou de vivre ce que vit tout ami imaginaire – l’effacement.

Il se fera aider par d’autres amis imaginaires pour réussir à sauver Max de son enfermement, de le faire grandir.

Autant le dire, si le récit est très facile à lire, avec l’emploi du « je », j’étais plus que sceptique d’avoir 400 pages sur un sujet aussi peu « solide ». Les journées d’un enfant, les rapports avec ses parents à travers un ami imaginaire qui ne décode pas le monde car il ne connait que ce que connait son « imagineur » lui a mis en tête, ca me semblait un peu construire sur du vent.

Puis il y a Max, et rapidement on comprend que Max est un enfant différent. Je soupçonne Max d’être un autiste léger mais jamais on n’en parle clairement. Juste Max est différent, sa maman en a souvent du chagrin et son papa fait comme si ce n’était rien.

Et arrive l’événement (que je ne préciserais pas), le tournant de l’histoire qui lui donne son « corps », sa puissance. Budo a un nouveau rôle et Budo devient intéressant et même souvent émouvant. Et comme une bêtasse, j’avais des larmes aux yeux pour la fin du livre !

Ce livre parti de peu révèle une humanité profonde, une grande tendresse et porte un regard frais sur nos comportements. Son style n’est pas spécialement soigné puisqu’il ne peut dépasser le niveau de Budo (même si dans le récit, on dit que Budo est plus âgé que Max, probablement la seule chose qui me chipote).

Destiné aux 13 ans, ce roman a été traduit en 17 langues et son auteur, Matthew Dicks est enseignant en classes primaires.

Je m’appelle Budo, je suis l’ami imaginaire de Max depuis cinq ans, c’est lui qui m’a inventé. C’est ainsi que je suis né par Matthew Dicks, traduit par Marie Hermet, Flammarion

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