Sentinelle de l'ombre (La)

Une guerre des gangs qui se transforme en traque sanguinaire, une belle en danger pas si fragile et un tueur fou en étrange compagnie... Piégé par ses sentiments, le ténébreux Joe Pike plonge dans les arcanes des mafias sud-américaines. Dans les quartiers ouest de L.A., Joe Pike se retrouve mêlé au braquage d’un bar. Les victimes Dru et Wilson Smith, l’oncle et la nièce, fraîchement débarqués de La Nouvelle Orléans. Les agresseurs : un gang latino proche de la mafia mexicaine. Attiré par la séduisante Dru, Joe Pike entreprend de débusquer le parrain local et de faire le ménage. Mais le bar est de nouveau attaqué et les propriétaires sont introuvables. Des soupçons naissent : que fuient-ils ? Et, surtout, que signifie ce message sanglant découvert sur place ? Avec l’aide du détective Elvis Cole, Joe Pike se met en quête des Wilson. Chaque minute compte : dans l’ombre, le chasseur se rapproche dangereusement de ses proies.


Découvrez Robert Crais ! Découvre Robert Crais ! Ok, je vous l’accorde, cela fait un peu midinette, mais depuis quelques années maintenant, il me tarde que le tout grand public offre au Californien la place qu’il mérite au panthéon des auteurs de thriller anglo-saxons.

Plus « rugueux » qu’un Harlan Coben, moins sombre qu’un Michael Connelly, Robert Crais développe son univers avec un sens aigu de la formule. Héritier direct des auteurs « hard-boiled » des années d’avant-guerre, il enchaîne action, sentiments et réflexion avec une efficacité qui laisse pantois.

Amateur de personnage complexe sous des dehors archétypaux (Joe Pike, héros de cette aventure s’avère particulièrement plus « épais » que son apparence taciturne ne le laisse entrevoir…), Crais s’entend aussi pour décrire la « texture » de Los Angeles, créature fascinante aux nombreux visages. Découvrez-le, j’ai dit !

La Sentinelle de l’Ombre de Robert Crais, Belfond, 263p.

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