Masques

De sa mère, Aralorn tient la capacité de changer d’apparence. De son père, elle tiendrait plutôt son caractère indépendant et frondeur. Elle a fait du mercenariat son métier et de l’espionnage sa spécialité. Fonctionnant plutôt en solitaire - si on excepte Loup.

Loup est un loup, enfin un homme ayant choisi l’apparence du loup. Aralorn accepte ce choix et les deux compères sont devenus inséparables.

L’une des enquêtes confiées à Aralorn l’amène à se confronter au plus important des mages. Et surtout à être confrontée à de nombreuses interrogations - dont beaucoup sur Loup - et au combat éternel entre le Bien et le Mal.

Entre la quatrième de couverture et les premières pages, on se demande si le roman va être médiéval-fantastique ou fantastique-contemporain. Chez Patricia Briggs, les changeformes sont plutôt du domaine de la fantasy urbaine.

Elle reprend donc ce thème dans ce roman médiéval fantastique, qui semble inaugurer un nouveau cycle, mais sans avoir l’impact qu’avaient eu sur moi ses autres romans de Fantasy. Loin d’être mauvais, il n’a pas cette touche d’inattendu que j’avais tant appréciée dans ses autres cycles, mais reste cependant un livre agréable.

J’attends la suite mais sans impatience.

Masques par Patricia Brigges, traduit par Zeynep Diker et illustré par Anne-Claie Payet, Milady