BLAIZOT Lydie 01

©photo : éditions du petit caveau

• Auteure éditée

• Nationalité : Française

• Biographie

Lydie Blaizot est une écrivaine française de fantastique, de science-fiction et de fantasy.

Dès son plus jeune âge, elle se passionne pour les littératures dites « parallèles », qu’elle découvre par hasard au détour des rayonnages d’une bibliothèque municipale. Elle ne lâchera plus ces trois genres, sauf pour quelques incursions du côté du polar ou de rares classiques (Shakespeare notamment).

À 30 ans, elle se décide à prendre la plume et, fan de Terry Pratchett et James Blaylock, aime écrire des romans servis par une bonne dose d’humour et des personnages hauts en couleur. Son premier roman, La maison de Londres, est publié en 2010.

Bonjour à vous ! Et merci de prendre de votre temps pour répondre à mes questions. Vous semblez adorer la littérature imaginaire, pourriez-vous nous dire pourquoi ?

Il me semble que c’est la seule littérature qui me permette de voyager dans d’autres univers, de découvrir de nouvelles civilisations (on croirait le générique de Star Trek), bref, de vraiment m’évader. Je trouve le classique beaucoup trop terne de ce point de vue.

Est-ce que vous lisez autant que vous écrivez ? Quels sont vos ouvrages préférés ?

Je lis beaucoup, j’essaie de varier les plaisirs. Il y a plein d’ouvrages que j’adore, je ne pourrais pas tous les citer ! L’histoire sans fin reste un livre charnière pour moi, c’est lui qui m’a plongée dans la fantasy. Les annales du Disque Monde sont aussi une référence... Il y en a tant !

Où trouvez-vous votre inspiration ?

Dans ma tête ! Sans rire, je ne vois pas quoi répondre d’autre... Je prends les idées au bond. En règle générale elles me viennent à des moments très bizarres, comme pendant que je fais les courses ou la vaisselle.

Qu’est-ce qui a déclenché votre passion pour le monde de l’écriture et l’édition ?

C’est mon mari qui m’a poussée à écrire et à envoyer mon premier manuscrit aux éditeurs.

Comment vous êtes-vous sentie après la publication de vos premiers textes ? Comment vous sentez-vous aujourd’hui à l’idée d’avoir sorti d’autres livres ?

Ce fut un plaisir, bien sûr, et j’espérais vraiment que les lecteurs apprécieraient mes histoires. Après tout, c’est pour cela que j’écris ! Après ? Eh bien, à chaque fois le plaisir et l’appréhension sont les mêmes. Je ne veux pas décevoir le lecteur et j’essaie donc de m’appliquer autant que je peux.

Quel est votre salon littéraire préféré ?

Je ne peux pas répondre à cette question, je fais trop peu de salons.

Dans quelle maison d’édition rêveriez-vous d’être éditée et pourquoi ?

Mnémos, car j’apprécie beaucoup cette maison d’édition. Ils paraissent très accessibles et donnent toujours des réponses très personnalisées, même en cas de refus de manuscrits.

Pour quel auteur avez-vous le plus d’admiration ?

Terry Pratchett.

D’après votre expérience, quelle est votre vision du monde de l’édition ?

C’est un milieu difficile où il est compliqué d’exister. J’ai souvent le sentiment que, si j’écrivais quelque chose de « plus populaire », comme la romance, ça roulerait mieux pour moi, mais je ne parviens pas à me forcer à écrire ce que je n’ai aucune envie d’écrire. Alors je poursuis mon petit bonhomme de chemin, j’essaie de me faire connaitre tout en proposant des histoires qui me correspondent. C’est ce qui fait mon identité d’auteur, je pense, et j’y tiens. J’espère juste que les éditeurs seront de plus en plus enclins à sortir des sentiers battus pour proposer autre chose que ce qu’ils sont sûrs et certains de vendre...