BIASOTTO Matthieu 01

Auteur / Scénariste: 

Bonjour Matthieu. Pourrais-tu te présenter à nos lecteurs ?

Hello Frédéric, merci pour cette petite parenthèse. Je suis un doux rêveur de 33 ans, un créatif passionné et un peu étrange vivant dans sa bulle la plupart du temps. Ce n’est pas facile de parler de soi, mais je pourrais résumer en disant que je suis encore un enfant. Oui, un enfant écorché qui plane à 10 000, un gosse qui passe son temps à s’amuser avec les images et les mots.

 

Petite question toute simple : pourquoi l’écriture ?

Question toute simple, et je crois que la réponse l’est tout autant. J’ai toujours eu besoin de m’exprimer sur différents supports. Très tôt avec le dessin, puis avec la peinture, la photo et la tablette graphique. J’en ai fait mon métier pendant quelques années et puis j’ai découvert un nouveau terrain de jeu bien plus vaste, illimité et composé de mots. Avec l’écriture je peux être vraiment moi-même.

 

Comment abordes-tu l’écriture d’un roman ?

Il y a beaucoup de textes qui attendent dans mes carnets, mais je pense qu’il faut être aligné avec son histoire au moment où on veut l’écrire. Généralement, je suis « victime » de flashes, de visions qui me guident vers la première scène ou le dénouement. Ces images arrivent tout le temps et même la nuit. Parfois j’entends clairement un personnage me murmurer l’intrigue, me parler de sa trajectoire et là, je sais qu’il me faut attaquer et exploiter tout ça.

 

Si tu devais définir ton univers, que dirais-tu pour inciter les lecteurs à te découvrir ?

Les contours de ma bulle oscillent entre le thriller psychologique, la remise en question, la brutalité du réel et l’espoir. Parfois avec un léger parfum de fantastique, souvent avec beaucoup de réalisme. Il y a peut-être un peu de romantisme et de poésie dans ce que je fais et si on gratte un peu, il y a beaucoup de moi.

 

Quelles sont tes influences littéraires ?

Pour être tout à fait franc : aucune. Je fais comme je le sens, je déteste me comparer aux autres et j’aime la liberté que procurent les mots. J’écris à l’instinct, il faut que ça me parle, que la musicalité m’emporte, que le rythme soit bon à mes yeux. Tant pis – ou tant mieux –, si mon style ne rentre dans aucune case, c’est le mien et je l’assume. Puisqu’on peut tout se dire, j’écris beaucoup plus que je ne lis et je ne lis pas forcément des thrillers. Donc j’évite de me laisser influencer par mes lectures pour rester moi face au clavier.

 

Quelle est l’histoire que tu as écrite et dont tu es le plus fier jusqu’à présent ?

Je suis très fier de ce que j’ai réussi à faire à travers Le supplément d’âme : j’aime beaucoup ce côté existentiel et le rythme de l’histoire. Sinon je suis particulièrement content du style obtenu dans Harper et de l’intensité qui ressort de mon petit dernier 11 juin.

 

Y-a-t-il un genre littéraire que tu aimerais aborder et que tu n’as pas encore fait ?

J’aimerais glisser quelques touches d’anticipation, mais je ne suis pas encore prêt. Sinon je crois que je pourrais, de temps en temps, flirter avec la romance : j’aime beaucoup jouer avec les sentiments. Plus globalement je pense que le genre n’est qu’une case et… moi, tu sais, j’aime pas tellement les cases.

 

Comment te sens-tu au lancement d’un nouveau roman ?

Je suis généralement anxieux. C’est un mélange d’excitation et d’angoisse. J’ai très envie de partager mon texte, tout en redoutant l’accueil. Vu que j’aime prendre des risques, je ne sais jamais si la rencontre avec le lecteur va se faire. Étant d’un naturel inquiet, je ne suis pas forcément facile à vivre durant cette phase (je pense à ma femme, là, tout de suite).

 

Quels sont tes projets ?

Pour l’instant je m’autorise un peu de peinture et quelques séances de tatouage. Je profite de la visite surprise de mon frère fraîchement revenu d’Australie pour quelques jours avant de me plonger dans une nouvelle histoire. Le plus dur étant de choisir celle qui va me faire le plus vibrer.

 

Un site ou un blog ou les lecteurs peuvent suivre tes activités ?

Merci c’est sympa. On peut me suivre sur les réseaux, Facebook, Twitter et Instagram, mais aussi sur mon site www.matthieubiasotto.com

 

Un petit mot pour la fin?

Merci. Un tout petit mot de rien du tout, deux petites syllabes tellement banales, mais pourtant indispensables. Parce qu’un merci, ça change tout et que j’ai des millions de raisons d’être reconnaissant.

 

Critique d’Ewa ici

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