Atlantia

A la mort de leur mère, Rio et Bay, jumelles de 18 ans, se retrouvent seules dans la cité sous-marine d’Atlantia. Il y a fort fort longtemps, la planète était si polluée qu’une ville a été construite sous la mer, puis d’autres cités pour accueillir les humains.

Chaque famille envoyait un de leurs enfants « là-haut » pour produire ce qui n’était pas disponible en bas et échanger cela contre les minerais des profondeurs.

Rio a toujours rêvé de voir le ciel et le soleil mais elle a promis à Bay de ne pas l’abandonner. Sauf que le jour du choix arrivé, après Rio qui a annoncé rester, Bay demande à aller sur Terre.

Rio voit sa sœur emportée immédiatement vers le sas, sans pouvoir lui poser la moindre question sur son revirement.

Il ne reste à Rio qu’à trouver comment monter, légalement ou illégalement si nécessaire, voir le ciel et comprendre la décision de sa sœur.

Si j’avais bien aimé la série Promise-insoumise-conquise, je reste là sur ma faim. Est-ce que l’auteure a eu tort de ne faire qu’un tome ?

L’histoire est à la fois lente parce qu’insuffisamment fouillée  – personnages simplistes et dont on sait peu de choses, décors effleurés, chronologie oubliée – et rapide puisque le but est atteint très vite dès qu’il est formulé. Un peu dans la précipitation.

Quant à la vie sur Terre, cette partie est expédiée.

Oui, ca se lit mais sans passion, à la limite de l’ennui et même les histoires d’amour sont nunuches.

Le style est simple et le texte est au présent, peut-être une des raisons qui rend la lecture quand même agréable à défaut de passionnante.

Pourtant l’idée de base, même si pas originale dans son fondement (La cité de l’ombre de Jeanne Duprau est basé sur le principe mais dans les profondeurs de la terre http://www.phenixweb.info/DUPRAU-Jeanne-La-cite-de-l-ombre, et dans Les Royaumes de feu http://www.phenixweb.info/Prophetie-La-Les-royaumes-de-feu-T1 on suit une dragonnette qui vit sous l’eau), avait son potentiel… Ally Condie est passée un peu à côté.

Atlantia par Ally Condie, traduit par Vanessa Rubio-Barreau, Gallimard Jeunesse