Arcanes du temps (Les)

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Quand un jeu d’ados finit par un voyage dans le temps, on découvre ainsi que rien ne peut nous garantir que notre Histoire n’a pas été influencée par des voyages venant du Futur. Que notre réalité peut avoir été transformée par un avenir encore inconnu.

Khélean, sa sœur Alexia et leur cousine Auriane, l’ami de Khéléan, Maxime, vont faire un voyage vers 1425, à Domrémy et renconter Jeanne d’Arc. Mais le voyage sera mouvementé car des agents venus du futur veulent reformater l’histoire.

C’est un peu un raccourci, mon résumé, mais le livre est assez fouillé (même par moment j’ai eu du mal avec les allers-retours passé-passé, passé-futur etc) et donc complexe à résumer.

Disons que ce livre se savoure surement plus si on a un peut de connaissance de la Guerre de cent Ans et autres événements du XVe siècle.

Par contre, même si je le savais, je reste pantoise devant la violence de cette période… quand je pense combien de fois on entend les gens dire « mais quelle époque vit-on », dans le sens « mais pourquoi tant de violence », je me demande s’ils ne devraient pas un peu se pencher sur le passé pour profiter mieux du présent et de sa sécurité (pas de torture, pas de village brûlé par les pillards, de viols par les armées de passage et autres joyeusetés – même si cette paix n’est pas bien répartie dans le monde).

Je dirai : un livre dont le contexte historique est très très détaillé mais qui parfois pêche un peu dans la clarté sur les paradoxes temporaux des multiples voyages. A éviter par ceux qui n’ont jamais entendu parler du paradoxe temporel car ils seraient un peu largués. Et pour les détails sanglants, éviter les moins de 13 ans.

Les arcanes du temps par Lionel Behra, collection Galactée, Rebelles Éditions

 

Mise au point perso : c’est quoi cette mode américaine de mettre des majuscules injustifiées dans les titres. Ce n’est pas dans nos règles de typo ! Tout comme mettre des virgules entre deux parties qu’on prend la peine de lier par un « et ». Ex p 297 : […] il prendrait les choses en main, et effectuerait le travail […]. Ca devient quasi aberrant (et même incorrect tant dans l’emploi de l’agent de LIAISON et de la virgule qui isole une partie normalement accessoire, un détail, une précision) puisque le sujet est le même pour les deux verbes. Encore une influence de l’anglais où il est courant de mettre « …, and… ». Mais soyez donc des correcteurs fiers de leur langue. Et ne séparez plus ce que l’on a choisi de lier !

Ce coup de gueule est même à prendre en général, c’est plus qu’un livre sur quatre qui présente ce genre d’incongruité et nous n’avons aucune raison de ne pas défendre notre différence. Sinon pourquoi ne pas mettre comme les Espagnols, des points d’interrogation avant la question ?

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