Chaudron noir, Chroniques de Prydain T2 (Le)

Caer Dallben est en émoi : le Prince Gwydion part en quête du Chaudron Noir. Ce chaudron maléfique sert à fabriquer des soldats du mal. Il est officiellement aux mains du roi Arawn.

Taran, l’aide-porcher, Fflewddur, le barde menteur, la princesse Eylonwy et Gurgi, l’homme des bois, décident de participer à l’expédition.

Face à des princes très supérieurs, aux trahisons, aux aides, aux amitiés, la troupe chemine vers les marais de Morva où le chaudron est aux mains de 3 sorcières.

De péripéties en aventures, on découvrira les vrais caractères et comme toujours, que le plus prétentieux n’est pas toujours le plus homme de cœur et de foi.

Ah, je dois reconnaître avoir eu besoin de ces deux volumes pour m’habituer aux prénoms d’inspiration galloise. Mais cela vient !

Bien plus passionnant que le tome un, l’histoire de la recherche du cochon devin, on se trouve dans un combat pour éviter que le Mal ne domine tout.

D’accord, ce sont des thématiques classiques : magie, un groupe de gens soudés, des ennemis, des batailles, des trahisons mais comme en musique où tout est basé sur 7 notes, on peut toujours en sortir quelque chose qui a son petit caractère personnel et se laisse lire sans déplaisir.

Mon coup de cœur personnel va aux personnages des nains, râleurs et têtes de mule à souhait (Gwystyl et Doli).

Le personnage central, Taran, malgré son jeune âge, fait preuve d’une maturité qu’on trouve rarement en littérature pour les ados.

Côté image, je vois plus des lutins comme les minimoys au pays du Seigneur des anneaux, en moins violent quand même.

En résumé, meilleur que le premier, une bonne épopée jeunesse, emportée, sans trop de détails sur les décors et cela ne manque pas au récit.

Le chaudron noir, Chroniques de Prydain, tome 2, par Lloyd Alexander, illustré par David Wyatt, traduit par Jean-François Ménard, Hachette